Quelques années après l'intervention efficace des forces de la coalition agissant sur un mandat de l'ONU, l'Afghanistan n'est toujours pas pacifié. Le président Hamid Karzaï qui a la confiance des USA et de la communuaté internationale déploie des efforts courageux et louables mais ne parvient visiblement pas à aller au terme de sa mision: rétablir la loi et l"ordre sur toute l'étendue du territoire national.
Nous reparlons de la situation dans ce pays en raison de la mort de dizaines de villageois, victimes de bombardements aériens des forces de la cioalition. Cette dernière affirme que les rebelles islamistes se cachent derrières les populations civiles et s'en servent comme d'un bouclier, les villageois et les rebelles (aussi) répondent que les forces occidentales se comportent comme en pays conquis en y pratiquant la politique de la terre brûlée…
Où est la vérité? L'enquête le dira, nous voulons l'espérons. Mais on ne peut passer sous silence le cas de cet enfant de 6-7 ans, véritable brindille sauvée des flammes ,que les talibans avaient muni d'une ceinture d'explosifs en lui ordonnant d'apputer sur le bouton de la mise à feu lorsqu'il se trouverait au milieu d'une foule d'officiers et de soldats américains…
La question qui se pose à nous, le dilemme auquel nous faisons face consiste à se demander quelle attitude adopter envers des gens qui n'ont pas la même culture, la même notion de la vie humaine etc… Comment combattre un adversaire qui ne respecte pas les règles? Faut-il partir et laisser l'Afghanistan à son trise sort? La question se pose avec une obsédante récurrence.