La récente manifestation de Tel Aviv contre l'accord conclu entre le procureur général de l'Etat d'Israël et le président Katsav attire notre attention sur les qualités éthiques et dianoétiques de ceux qui nous gouvernent. En effet, Aristote, dans ses deux ouvrages de conduire à tenir par les hommes, à savoir L'Ethique à Nicomaque et l'Ethique à Eudème, parle de ces deux types de vertus: la première est, comme son nom l'indique, de nature purement morale (la raison pratique, dirait Kant) et la seconde de nature purement intellectuelle.
Comme l'homme est un animal politique (zoon politikon) il ne peut que vivre en société et doit, pour ce faire, se donner des chefs qui le conduisent sur le bon chemin. Mais Aristote ne nous dit pas cvraiment ce qu'il faut daire lorsque les dirgeants trahissent notre confiance et / ou ne sont plus dignes de réaliser les devoirs incombant à leur charge…
Nous ne disons ni ne sousentendons ici que le prévenu est coupable; c'est aux tribunaux de le déterminer car il pourrait tout aussi bien s'agir d'accusations calomnieuses. Les développements définitifs nous le diront peut-être un jour…
Il avait probablement raison cet antique écrivain hébréïque, demeuré anonyme qui écrivait il plus de deux millénaires et demi, qui écrivait ceci dans un chapitre du livre des Proverbes, attribués à Salomon:
car un être élevé en surveille un autre, et au-dessus de ces deux là d'autres surveillent.