Une certaine incrédulité, teinté de stupeur, s'est emparée des rédactions et des publics en Europe, à l'annonce de la découverte d'un réseau terroriste constitué de médecins islamistes en Grande Bretagne. D'abord, l'incrédulité: comment des hommes ayant prêté le serment d'Hippocrate ont-ils pu organiser sciemment une action destinée à briser des vies humaines, à mutiler des hommes, des femmes et des enfants qu'ils ont juré de soigner et de guérir? On a du mal à se dire que cet acharnement meurtrier vise des êtres d'une autre religion… Mais la médecine, les médecins, les professions de santé, toutes ces choses n'enjambent-elles pas les différences religieuses, raciales, culturelles, pour se fixer sur l'essentiel, la vie humaine?
Toutes les grandes religions, toutes les spiritualités, n'enseignent-elles pas un monogénisme rigoureux et strict, a savoir que tous les hommes dérivent d'un seul ancêtre Adam, commun à tous?
Les médecins qui sont en question ici ont porté un coup fatal à la cause qu'ils prétendent défendre, à la profession qu'ils exercent et à la religion qu'ils prétendent représenter. Qui pourra dorénavant admettre dans nos établissements hospitaliers des candidats de cette nature? Même si, nous le savons bien, il s'agit d'une infime minorité qui ne saurait représenter l'ensemble…