Les derniers développements au Proche Orient montrent que nos craintes n'étaient pas exagéres concernant la forte capacité de nuisance de la Syrie actuelle, et subséquemment de l'Iran.
C'est en effet la première fois que la diplomatie saoudienne, réputée pour sa discrétion et son action silencieuse, s'en prend clairement au régime syrien actuel qu'elle accuse de semer le chaos dans la région.
Certes, Ryad marche toujours la main dans la main avec Wahsington, mais la Syrie, qui le sait, s'est toujours abstenue de provoquer fronatlement le puissant bailleur de fonds wahabite.
C'est très probablement les accusations publiques d'al-Manar, la télévision du Hezbollah, qui a mis le feu aux poudres en affirmant urbi et orbi que le royaume avait été mise au courant de l'attaque isrélienne contre le Liban, en réaction à la mort et à la capture des soldats juifs.
Cet incident, qui ne nous étonne guère, montre que la Syrie ne se laissera pas margianliser aisément et qu'elle entend être partie prenante dans toute ébauche d'un réglement du conflit israélo-palestinien.
C'est un très mauvais indice pour elle car un président amréician en fin de mandat n'a pus rien à perdre et pourrait bien se livrer à un dernier éclat dont le régime syrien actuel ne sortira pas indemme…