Une polémique fait rage actuellement en Iatlie. Elle porte sur les circonstances de la mort du pape Jean-Paul II. Un bref résumé: alors que l'église catholique refuse tout ce qui ressemble de près ou de loin à une mort assistée, voire accélérée, en vue d'épargner au malade condamné des souffrances indicbles, on aurait (je dis bien on aurait) cessé d'alimenter ou d'hydrater le pape mourant. Si tel devait être le cas, l'église n'aurait pas obéi aux règles qu'elle a elle-même édictées…
L'accusation est grave et l'on doit aussi tenir compte de la mise au point du médecin personnel du pape Jean-Paul qui le suivait depuis 27 ans.
Ce qui retient ici notre attention, c'est la possibilié ou l'impossibilité d'interrompre les soins prodigués à un malade à l'agonie, dont on sait qu'il ne connaîtra aucune amélioration et qui endure des souffrances insupportables. C'est tout le problème de la bioéthique.
Nous respectons les thèses des uns et des autres mais on ne saurait reprocher à un église, surtout à l'église catholique romaine, de tenir mordicus à la vie. Mais le problème est qu'on lui reproche une attitude non conforme aà ses propres principes…
Connaîtrons nous un jour la vérité? C'est un débat de fond qui exige le respect des personnes, de la dignité humaine et de la vérité.