On a peine à y croire: le président Poutine qui se prépare à quitter son poste ne le fait que pour mieux revenir au pouvoir. Depuis quelques mois on savait le président russe préoccupé par l'échéance de son prochain départ du Kremlin: il admettait qu'on ne change pas les statuts pour un homme sans, toutefois, se résoudre à devenir un jeune retraité. Eh bien! la parade vient d'être trouvée.
M. Poutine va conduire une liste aux élections législatives, devenir à coup sûr député et sa position comme tête de liste du plus grand groupe parlementaire le conduira au poste de premier ministre. Et ce n'est pas fini. Aussitôt après, on modifiera la constitution pour donner plus de pouvoir au premier ministre, le président, nouvellement élu, faisant figure de potiche.
Parallèlement à ces manœuvres de politique intérieure, on voit se développer en Ingouchie des situations qui évoquent fâcheusement ce qui s'est passé en Tchéchénie.
Décidément, rien ne change vraiment dans la Fédération de Russie… On pense surtout à un pauvre détenu, reclus dans une sévère mise au secret qui, hélas, n'est pas au bout de ses peines ou de sapeine, Khodorowsky…