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Benazir Bhutto, de retour au Pakistan

 

  Décidément, al-Qaïda tient ses promesses. Si Madame Bhutto a heureusement echappé à l'attentat qui la visait, le nombre de victimes qu'il a faits est exhorbitant: près de 120 morts.

  Au terme de longues négociations avec le général-président du Pakistant, l'ancien premier ministre est rentrée chez elle, à la demande des Américains, désireux d'élargir la base du pouvoir en place.

  Est-ce la bonne solution? Il est permis de s'interroger. Le vrai problème, c'est que l'islamisme gangrène le Pakistan depuis fort longtemps et que cela remonte au temps où le gouvernement, aidé et sollicité par les USA, a armé et entraîné les étudiants en religion (talibans) afin de chasser l'armée soviétique d'Afghanistan.

  Il y a aussi les disparités sociales et la déshérence économique. Le malheur, c'est qu'on ne voit pas le terme de cette escalade. Ou alors, il faudrait que l'armée pakistanaise, considérablement renforcée, donne un grand coup dans les zones tribales, déloge les membres d'al-Qaïda qui s'y trouvent  et rétablissent enfin un semblant d'ordre.

 Mais ceci est une véritable quadrature du cercle.
 

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