La France est à nouveau gravement perturbée du fait d'un demi million de futurs retraités qui se préoccupent de leur taux de rente après leurs années d'activité. Ce souci est légitime mais dans ce cas précis, il pénalise l'ensemble du pays.
Comment casser ce processus diabolique qui veut qu'en France, il y a inéluctbalement un troisième tour des élections. Quand un président est élu, quand une majorité législative se dégage au parlement, ceux qui ont perdu les léections se vengent dans la rue en organisant des grèves…
Cette attitude doit être réformée par la négociation, or la grève n'est pas la négociation. On assiste, par contre, à un étrange ballet où la CGT, hadis fer de lance des luttes sociales, cherche à négocier et à assouplir ses positions car d'autres centrales se renforcent sur sa gauche…
L'enjeu est très important: si le gouvernement venait, par extraordianaire, à céder, c'est tout le train de réformes à venir qui serait compromis. Irrémédiablement. Et l'on renverrait la modernisation de la France aux calendes grecques. Ce serait dommage car une poignée de gens menacerait l'avenir de tout un pays. Et ne l'oublions pas: dès l'année prochaine, l'Allemagne atteindra l'équilibre budgétaire…