Tous les média ne parlent que de lcelà: le chef de l'Etat libyen devait-il être invité en France dans de telles conditions? Disons tout de suite que ce débat en contient plusieurs notions que certains, par manque de discernement, confondent allégrement.
a) Les régimes passent, les Etats restent. Le passé du colonel Khadafi ne plaide pas nécessairement en sa faveur et l'on sent bien, par différents facteurs, que la relève se prépare et que son fils Sail al-islam fait ses premières armes. Ce dernier n'aurait jamais fait les mêmes déclarations que son père a faites à Lisbonne sur le terrorismle, armes des Etats faibles.
b) Les autres pays européens entretiennent ou vont entretenir un nouveau type de relation avec la Libye qui sort de plusieurs décennies d'isolement sur la scène inetrnationale, conséquence de sa politique passée de soutien àl a subversion. Une politique dont nombre de pays arabo-musulmans furent les premières victimes.
c) C'est grâce à une politique de fermeté et d'ouverture que les Anglo-saxons sont parvenus à stopper net et sans tirer un seul coup de fusil les velléités néculéaires ou atomiques de la Libye. C'est-à-dire que les USA et le Royaume Uni n'ont pas imposé la politique du tout ou rien, ils ont fait de petits pas.
d) La jeune secrétaire d'Etat aux droits de l'homme a joué son rôle en exprimant (maladroitement) son émotion. Mais peut-être aurait-elle dû méditer la leçon jadis donnée par François Mitterand à son jeune Premier Minsitre de l'époque, Laurent Fabius, à l'occasion de la visite controversée du Général-Président polonais : le vieux singe sait qu'il va recevoir des coups sans arrêt et s'y prépare, mais le jeune singe ne le sait pas encore. Et c'est pour cela que ses chances de survie sont moindres…
Triste mais salutaire vérité: les Etats ne sont pas des enfants de chœur.