Un curieux ballet se déroule en ce moment même à la frontière entre la Colombie et le Vénézuela: le président Uribe, sachant que ses ennemis jurés les FARC se préparent à faire un geste unilatéral en libérant trois prisonniers, dont la collaboratrice d'Ingrid B. Madame Rochas, fait bombarder cette zone, rendant très difficile l'exfiltration des libérés vers le Vénézula.
L'attitude du président Uribe est compréhensible et légitime; il ne peut admettre que des terroristes occupent une partie de son pays; il ne saurait, face à son armée, démilitariser cette zone, ce qui équivaudrait à reconnaître de facto, un retrait de sa souveraineté.
D'un autre côté, ce président doit comprendre que derrière la raison d'Etat il y a des drames humains qui durent depuis trop longtemps. Il faut aussi reconnaître à Hugo Chavez, quelles que soient les réserves qu'il soulève par son mode de gouvernement, un certain succès: c'est grâce à lui que les FARC ont envoyé des isgnes de vie d'Ingrid… Enfin, cette libération annoncée va peut-être ouvrir la voie à des négociations plus générales, permettant une fois pour toutes de rétablir la paix et le calme en Colombie.
Il faut laisser les FARC nous rendre Ignrid B.