Quand on voit que chaque jour qui passe apporte son lot de morts et de bombes au Proche-Orient, on constate que nos prédictions n'étaient pas si pessimistes que cela… Mais que faire? Comment faire comprendre au Hamas qui a fait sécession et qui risque donc, de ce fait, de compromettre la survenue d'un Etat palestinien, qu'il est dans son intérêt bien compris de coopérer, de réintégrer le giron du président Abbas et de cesser ses surenchères aussi insensées que dangereuses.
Comment pratiquer une telle politique quand on voit, sans être Chruchille ni de Gaulle, que seule est pratiquable la voie de la négociation avec Israël, que quelques roquettes de ci de là ne mènent à rien et que cela donne à Israël le prétexte de réagir encore plus fortement.
Le problème est que le Hamas est pris au piège de sa propre surecnhère: chaque matin que Dieu fait, il lui faut justifier aux yeux des gazaouites le pourquoi de sa sécession. Et celle-ci se fonde exclusivement sur le refus de négocier avec l'(Etat juif. lequel est en position de foce et n'entend pas laisser une parcelle, même infime, de son territoire, sous le feu des agresseurs.
Le Hamas aurait dû se méfier lorsque le gouvernement de Jérusalem a déclaré la bande de Gaza entité hostile. Pris dans leur phraséologie guerrière, leurs dirigeants n'ont pas réalisé à quel danger ils s'exposaient.
Imaginons, ce qu'à Dieu ne plaise, qu'une entité hostile se mette à bombarder la ville de Strasbourg à partir de Kehl, que ferait alors le gouvernement français? Il neutraliserait les sources de feu…
Le bons sens porévaudra-t-il un jour dans cette région du monde?