Si j'étais un ecclésiastique, je dirais que la divine providence a confié à d'humaines mains le sort bientôt très favorable des condamnés de N'jamena. Les rebelles qui, venus du Soudan, ont pris d'assaut la capitale tchadienne, ne savaient sûrement pas que l'une des conséquences de leur offensive manquée, serait une grâce des condamnés français…
Le dirigeant tchadien, qui n'a dû sa survie, qu'à une astucieuse posture française, ne peut plus rien refuser aux autorités de Paris… Au fond, les condamnés de l'Arche de Zoé sont nés sous une bonne étoile: dans peu de jours, ils seront élargis le plus légalement du monde et le président tchadien pourra continuer d'occuper son fauteuil présidentiel. Pour combien de temps encore? Seule la providence le sait…