Un article du Figaro de ce week-end, signé par M. Malbrunot, ancien otage de Bagdad, se demande s'il faut prendre langue avec le Hamas, mouvement dénoncé comme terroriste par les USA et l'UE, et responsable de la sécession de la bande de Gaza.
L'article fait étét de discussions au sommet de l'Etat français où certains s'interrogent sur le bien-fondé d'avoir coupé les ponts avec ce mouvement. D'acuns rappellent que des diplomates israéliens, amricains et français avaient participé, séparément, à des pourparlers avec ce mouvement qui, depuis des mois, bombarde le sud d'Israël de roquettes et de missiles. Les partisans d'une reprise du dialogue font valoir que l'on a peut-être placé la barre un peu haut en exigeant des terroristes qu'is renoncent en fait à leur raison d'être…
Ceux qui s'opposent à une reprise des contacts font avloir que tout changement affecterait gravement la position de Mahmoud Abbas qui exige une reddition pure et simple des mutins. Cet argument semble pour le moment inattaquable. Mais pour combien de temps encore?
Souvenons nous, toutefois, que pour dîner avec le diable, il faut une très longue cuiller et qu'un diable peut en cacher plusieurs autres.