MAIS QUE SE PASSE-T-IL AU JOURNAL LE MONDE ?
DECIDEMENT, LES CHOSES NE S’AMELIORENT PAS AU JOURNAL LE MONDE. VOILA UN CERTAIN NOMBRE D’ANNEES QUE CE GRAND JOURNAL, JADIS MEME JOURNAL DE REFERENCE DE LA GAUCHE FRANÇAISE ET EUROPEENNE, SE REFUSAIT A ENGAGER DES REFORMES POURTANT INDISPENSABLES, AU MOTIF QUE LA LIGNE IDEOLOGIQUE DEVAIT PRENDRE LE PAS SUR TOUT LE RESTE, C’EST-A-DIRE LA RENTABILITE. A QUOI PENSONS NOUS ? A TOUTE UNE DECENNIE AU MOINS, AU COURS DE LAQUELLE, CE JOURNAL FUT GRADUELLEMENT INVESTI PAR DES PLUMES, CERTES TALENBTUEUSES, MAIS TROP CHARGEES IDEOLOGIQUEMENT. ON A ASSISTE AUSSI A UNE SORTE DE DEPASSEMENT DU PRE CARRE GENERALEMENT RESERVE A LA PRESSE. EN UNE PHRASE, LE MONDE S’EST CRU AUX TEMPS DE SON VERTUEUX FONDATEUR HUBERT BEUVE-MARY QUI ETAIT, LUI, EN MESURE D’EXERCER UN INCONTESTABLE MAGISTERE MORAL. IL EST LOIN LE TEMPS OU LE GENERAL DE GAULLE CROISANT L’EMINENT JOURNALISTE DANS UNE RECEPTION LUI REPROCHAIT EN TERMES AMENES DE DIRE TOUJOURS NON. LE GENERAL AURAIT, DIT-ON, CITE LA FAMEUSE PHRASE DE MEPHISTOPHELES DANS LE FAUST : JE SUIS L’ESPRIT QUI TOUJOURS NIE (ICH BIN DER GEIST, DER STETS VERNEINT)
LE MONDE N’A PAS SU S’ADAPTER NI SE GARDER DE SES DEMONS ; ET C’EST UN FIDELE LECTEUR (DEPUIS 1967 !) QUI LE DIT. NON SEULEMENT LES LECTEURS SE SONT LASSES DE CERTAINES MANIES EDITORIALES MAIS IL Y EUT AUSSI UNE COURSE DESORDONNEE VERS DES INVESTISSEMENTS INCONSIDERES, UNE SORTE DE FUITE EN AVANT… ET AUJOURD’HUI, CETTE GESTION SE PAIE PAR DES DEPARTS VOLONTAIRES OU IMPOSES, UN REPLI SUR PRESQUE TOUS LES FRONTS ET DE LEGITIMES REACTIONS DES SALARIES.
LA RECAPITALISATION EST DESORMAIS INCONTOURNABLE AVEC TOUTES SES CONSEQUENCES AUX PLAN SOCIAL ET EDITORIAL… DES CHANGEMENTS DECHIRANTS AURONT LIEU QUI LAISSERONT DES TRACES.
QUOI QU’IL ARRIVE, CE JOURNAL DOIT SURVIVRE ET SE DEVELOPPER EN EVITANT LES LOURDES ERREURS DU PASSE. NOUS EN AVONS BESOIN. OR, SI LES SALARIES DEVAIENT FAIRE GREVE LUNDI PROCHAIN, CE SERAIT UNE SAIGNEE SUPPLEMENTAIRE POUR UN JOURNAL QUI N’EN A PAS VRAIMENT BESOIN. ALORS, COURAGE ET QUE LE BON SENS L’EMPORTE. TOUT CHANGE ET RESISTER A DES CHANGEMENTS INELUCTABLES NE SERT A RIEN… SOUHAITONS AU JOURNAL LE MONDE UN AVENIR MEILLEUR. UN AVENIR.
LE MONDE N’A PAS SU S’ADAPTER NI SE GARDER DE SES DEMONS ; ET C’EST UN FIDELE LECTEUR (DEPUIS 1967 !) QUI LE DIT. NON SEULEMENT LES LECTEURS SE SONT LASSES DE CERTAINES MANIES EDITORIALES MAIS IL Y EUT AUSSI UNE COURSE DESORDONNEE VERS DES INVESTISSEMENTS INCONSIDERES, UNE SORTE DE FUITE EN AVANT… ET AUJOURD’HUI, CETTE GESTION SE PAIE PAR DES DEPARTS VOLONTAIRES OU IMPOSES, UN REPLI SUR PRESQUE TOUS LES FRONTS ET DE LEGITIMES REACTIONS DES SALARIES.
LA RECAPITALISATION EST DESORMAIS INCONTOURNABLE AVEC TOUTES SES CONSEQUENCES AUX PLAN SOCIAL ET EDITORIAL… DES CHANGEMENTS DECHIRANTS AURONT LIEU QUI LAISSERONT DES TRACES.
QUOI QU’IL ARRIVE, CE JOURNAL DOIT SURVIVRE ET SE DEVELOPPER EN EVITANT LES LOURDES ERREURS DU PASSE. NOUS EN AVONS BESOIN. OR, SI LES SALARIES DEVAIENT FAIRE GREVE LUNDI PROCHAIN, CE SERAIT UNE SAIGNEE SUPPLEMENTAIRE POUR UN JOURNAL QUI N’EN A PAS VRAIMENT BESOIN. ALORS, COURAGE ET QUE LE BON SENS L’EMPORTE. TOUT CHANGE ET RESISTER A DES CHANGEMENTS INELUCTABLES NE SERT A RIEN… SOUHAITONS AU JOURNAL LE MONDE UN AVENIR MEILLEUR. UN AVENIR.