La situation au journal Le monde…
Cela ne va pas du tout. Le grand quotidien national français, paie encore et toujours les lourdes erreurs du passé. Mais il faut absolument le sauver, au besoin en oubliant ce qu’il fut pour rebâtir un nouveau quotidien, désengagé de l’idéologie et des défauts du précédent.
Un second jour de grève, c’est du jamais vu et tout cela pour la suppression de 130 emplois ! Même les administrateurs du journal reconnaissent publiquement que durant l’ère précédente, l’ancienne direction n’a pas lésiné sur les embauches, chargeant dangereusement la barque et n’en faisant qu’à sa tête.
Ce qu’il faut bien dire, c’est que nul, sous le soleil, ne peut se soustraire à des règles d’orthodoxie comptable ni multiplier à l’infini adversaires et ennemis. Le Monde que nous lisons depuis des décennies et auquel nous sommes toujours attachés a changé ; il a commis trop d’erreurs, s’arrogeant une sorte de saisine universelle, voire un véritable droit de censure, nationale et internationale… Je reprendrai la critique la plus séminale, la plus ramassée et la plus frappante, jamais formulée à son endroit : de contre pouvoir, Le Monde est devenu pouvoir !
Là est l’erreur fatale. Nous avons déjà, je crois, relaté une anecdote absolument véridique : un soir, à l’Opéra de Paris, lors de l’entre acte, un important ministre du gouvernement français était assis non loin du directeur du Monde… Eh bien ! au box office des salutations, le journaliste dépassait de dix coudées son voisin, pourtant détenteur du pouvoir politique… Un fait à méditer.
Le Monde devrait repartir du bon pied, rénover l’ensemble de ses organigrammes, sans reculer devant rien… Faire comme Nicolas Sarkozy qui réforme sans cesse. Et du coup, on se souvient du mot de Victor Hugo à l’égard de Sainte-Beuve.
La situation au journal Le mond
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