La semiane dernière, dans le journal Le monde, paraissait un article en page 3 entièrement consacré à la violence scolaire ou dans le cadre des établissements scolaires. Je veux dire, pas seulement les petites affaires de racket dans la cour de l'établissement, mais de véritables assauts, organoisés par des élèves indisicplinés et définitivement exclus des classes.
Ce qui m'a le plus ému, c'est cette écriture d'écolier dans des cahiers d'écolier et avec le style appliqué des écoliers. Cela m'a rappelé ma tendre enfance et à ce moment là il n y avait pas ce genre de débordements.
Ces écoliers, tous de Seine Saint Denis (le fameux neuf trois, comme dit en France) s'adressent à Monsieur l'Inspecteur Général avec une politesse exquise, lui disent respectueusement qu'ils ne peuvent plus travailler dans de telles conditions, et qu'au bout de l'année il y a le BEPC et qu'après il y aura le bac, car, ajoutent-ils, nous avons promis à nos chers parents d'avoir un bon métier…. Ils prient donc la hiérarchie de faire acte d'autorité…
Je n'exagère pas en disant que la lecture de ces lettres, chefs d'uvre de candeur et d'innocence, m'a presque tiré des larmes. Comment peut-on laisser des enfants dans de telles situations?
Qui osera dire que les jeunes ne veulent pas travailler, ne pensent qu'à envoyer des SMS et à pianoter sur des consoles? Voila des jeunes filles et des jeunes gens, appliqués, studieux et désireux de réussir.
Si vous lisiez la description d'une attaque dans la cour d'un établissement avec une petite explosion, dégageant de la fumée et la projection des bennes à ordures de l'école contre les murs des salles de classes, que penseriez vous?
Eh bien, je pense pour ma part que l'inspection générale doit réagir et aider ceux qui velent s'en sortir. Nous dzmandons pardon à ces enfants, victimes de violence dont nous ne parvenons pas, nous adultes, à les préserver. Mais courage!