Comment ramener les généraux birmans à la raison ?
Oui, comment faire entendre raison aux dictateurs militaires de la Birmanie qui préfèrent temporiser au lieu de permettre à la communauté internationale de voler au secours de leur peuple meurtri et sinistré. Nous avons vu à la télévision des hommes et des femmes, mais aussi des moines et des bonzes, reconnaître qu’ils étaient livrés à eux-mêmes, qu’ils avaient dû -par leurs propres moyens- abattre les arbres déracinés par le cyclone et, qu’en guise d’eau potable, ils étaient dépendants de l’eau du fleuve…
Au lieu d’expulser le journaliste britannique qui les critiquait, les autorités birmanes devraient saisir l’opportunité du malheur qui les frappe pour reprendre langue avec la communauté internationale sans perdre la face. Elles devraient aussi réfléchir à une éventuelle extension du droit d’ingérence : ne pas permettre aux nations d’aider les Birmans , c’est refuser une assistance à des personnes en danger… L’ONU est désormais doté de structures judiciaires pour juger de tels actes. Enfin, la Chine qui a barre sur ce régime, devrait se manifester un peu plus fortement
C’est qu’au moment où l’on écrit, les morts et les disparus se chiffrent par dizaines de milliers. Prions le Seigneur pour qu’en tout état de cause, on n’arrive pas, dans les heures ou les jours qui viennent, au 100. 000 victimes.
Si, à ce chiffre astronomique, devaient se surajouter des victimes de la faim, de la soif et des épidémies, les autorités de ce pays ne pourraient alors s’en prendre qu’à elles mêmes…