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VERS UN ECHANGE DE PRISONNIERS ENTRE ISRAËL ET LE HEZBOLLAH LIBANAIS ?

 

VERS  UN ECHANGE DE PRISONNIERS ENTRE ISRAËL ET LE HEZBOLLAH LIBANAIS ?
    Des rumeurs persistantes, jointes à une déclaration publique tonitruante du leader libanais Nasrallah, laissent entrevoir un possible échange de prisonniers entre l’Etat juif et la milice libanaise. La première réaction est évidemment faite de circonspection et d’angoisse, si l’on tient compte du caractère imprévisible et aussi calculateur du chef chi’ite.
    La première question qui se pose est hélas la suivante : les deux soldats israéliens qu’il détient, sont-ils encore en vie ? Quant à l’Etat d’Israël, pourra-t-il vraiment élargir un criminel libanais coupable d’un quadruple meurtre ?
    Un mot de l’arrière-plan : alors que les négociations par l’intermédiaire d’un agent allemand étaient dans l’impasse, le Hezbollah a soudain accéléré la cadence. Que s’est-il passé ? Il est certains qu’au moins deux signaux, venus de Damas, sont pour le mouvement chi’ite très inquiétants : en premier point l’attentat qui a coûté la vie à Immad Moughniyeh en plein Damas et qui n’a pu se faire sans certaines complicités… le deuxième point est l’annonce de négociations syro-isréaliennes sous l’égide turc à Istanbul.
    Autant de nouvelles qui ont pris de court le Hezbollah lequel dépend entièrement de la Syrie pour ses livraisons d’armes : que le robinet syrien s’arrête ou que la frontière syrienne devienne hermétique et le désarmement du mouvement chi’ite se fera automatiquement puisque, dans ce cas, Israël ne lui laissera aucune chance…
    Réagissant rapidement, Nasrallah a voulu jouer sa dernière carte pour rappeler qu’il n’est pas un simple pion dans l’échiquier syrien. Il faut ajouter que Damas est prêt à tout pour récupérer le Golan, en partie ou dans sa totalité. Sans oublier un douloureux isolement sur le plan international, une économie asphyxiée par un embargo qui ne dit pas son nom et une réputation sulfureuse du régime.
    Enfin, le dernier indice qui montre que la situation est plutôt fluide nous est livré par la visite du ministre syrien de la défense en Iran, accouru pour rassurer les Iraniens sur les bonnes intentions de Damas. En bref, c’est l’affolement.
    Dans la tradition juive, l’élargissement de prisonniers, le rachat d’otages, la libération des captifs, sont une obligation de nature religieuse. Dans la prière matinale, les juifs religieux prient pour l’élargissement des entravés… Puisse cette prière être enfin exaucée !
    Comme on dit ici, nous ne sommes jamais à l’abri d’une bonne surprise… Mais quand ?

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