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ESPOIR DE NORMAILSATION AU PROCHE ORIENT ?

ESPOIR DE NORMAILSATION AU PROCHE ORIENT ?
    Les pourparlers entre Israël et la Syrie plongent la majorité des observateurs de ce processus dans la plus grande des perplexités. Que se passe-t-il au juste ? Et comment l’Etat d’Israël, si proche des Américains, se permet-il de passer outre aux recommandations du Président Bush et de son administration ? Certes, l’ancienne équipe va tirer sa révérence dans quelques mois, mais tout de même ! En outre, il y a peu de temps, Tsahal menait un raid aussi efficace que mystérieux sur un site militaire syrien, censé  être de nature nucléaire… Peut-on mener des discussions avec un pays voisin qui vous bombarde?
    Mais ce n’est pas tout : le ministre de la sécurité intérieure d’Israël -qui est loin d’être un aimable rêveur puisqu’il s’agit de l’ancien chef des services secrets- affirme que l’arrangement avec la Syrie (s’il se concrétisait) aurait des répercussions mondiales (sic) car il modifierait la situation au Liban et ramènerait le calme dans la région. Il est vrai que la Syrie est encore le seul foyer de tension au Proche Orient, le Hamas à Gaza n’étant considéré que comme  un terrorisme résiduel, tndis que le Hezbollah se trouverait désarmé de fait si Damas cessait de le ravitailler en armes et en munitions. Un autre responsable israélien qui a gardé l’anonymat, affirmait hier matin que les deux pays avaient réglé près de 85% de leurs contentieux ! Diable, comment font-ils pour aller aussi vite ?
    Enfin, il y a les inquiétudes iraniennes qui se font plus pressantes. On dit même que les Iraniens, intrigués à ce qui est arrivé à Damas à leur affidé Immad Moughniyeh, auraient proposé leur aide dans l’enquête, ce que les Syriens auraient poliment décliné… Etrange ! Ce n’est pas pour rien que le président syrien en personne est monté au créneau pour rassurer son allié iranien.
    Mais les choses se compliquent passablement, lorsque l’on constate la période d’incertitude qui prévaut en Israël en raison des soupçons qui pèsent sur le Premier Ministre Olmert… Certains vont jusqu’à dire que l’affaire qui le concerne ne serait pas apparue par l’effet d’un pur hasard et que des forces, désireuses de bloquer le retrait du Golan, ne seraient pas étrangères à l’activisme de la presse israélienne contre le chef du gouvernement…
    Tout ceci est bien compliqué. Les autorités israélienness ne peuvent plus se permettre de faire des concessions territoriales, aux yeux de leurs propres citoyens : le Sinaï fut rendu aux Egyptiens, le Sud Liban aux Libanais (au Hezbollah en réalité), Gaza au Hamas… Les adversaires du plan de paix jugent ces évolutions peu encourageantes. Mais concentrons nous sur ce qui se passe sur le Golan car c’est de là que viendra la surprise. Dieu fasse qu’elle soit bonne !

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