Un tragique fait divers : le cas d’Antoine, petit garçon de 8 ans…sauvé des eaux comme Moïse !
C’est bien la première fois que je consacre une note à un fait divers, si tragique que je ne puis m’empêcher de le faire : on nous a montré à la télévision depuis deux jours et demi, le visage d’un enfant, alité et le visage bandé en raison d’ecchymoses. Il était dans le coma quand on l’avait repêché, flottant à la surface d’une de nos rivières… Les gendarmes ne pouvaient rien faire puisque l’enfant , inconscient, luttait encore contre l’hypothermie et que, malgré les images de la télévision, nul ne s’était manifesté.
Sorti de son coma, il donna son nom, son adresse et expliqua les circonstances de son meurtre, heureusement non accompli : les gendarmes se précipitent donc chez lui et trouvent sa mère morte, le crâne fracassé, baignant dans son sang… Mais comment un être humain (en l’occurrence, l’assassin) peut-il avoir la cruauté d’occire une femme, aimée jadis, et poursuivre dans la rage criminelle en jetant son enfant vivant ( !) dans la rivière ?!
Pourquoi ai-je fait cette relation si détaillée des faits ? Parce que la mère de cet enfant, était divorcée et vivait depuis quelque temps avec un concubin dont elle avait fini par se séparer… Celui-ci aurait, selon les gendarmes, tué la mère et pris l’enfant en pyjama pour le jeter dans l’eau du haut d’un ponton… Et pour renforcer le tragique, le père d’Antoine, vit dans la région parisienne et ne s’est pas encore manifesté pour reprendre son enfant.
Notre société ne respecte plus rien, les mariages se soldent par un divorce sur trois, voire même un sur deux. Et généralement, les enfants sont les oubliés du divorce. Les femmes –et cela est normal- se remettent en ménage comme elles le peuvent (les maris divorcés en font tout autant) et ne font pas toujours preuve du discernement suffisant pour choisir leur concubin… D’où le cas d’Antoine. Comment réagir contre ces faits ? Par une loi ? Par l’éducation, les mises garde, l’information ? Probablement par tous ces moyens…
La mère d’Antoine n’est plus mais lui retournera vivre avec son père. Dieu fasse qu’il se remette et reprenne une existence presque normale. Que les hommes et les femmes fassent preuve de plus de discernement en refaisant leur vie. Quant à moi, je consacrerai les dernières en rendant hommage à la divine Providence qui a permis à d’humaines mains de sauver le petit Antoine. Une pense émue par sa défunte mère, désireuse de vivre mais sauvagement assassinée…