ALAIN BERNARD, L’ANTI-LAURE MANAUDOU ?
Enfin un athlète équilibré, tant au physique qu’au mental, qui sait gérer sa vie, n’a pas quitté son entraîneur, qui est fier de lui, et a fini i par récolter le salaire de son ascèse : une poignée de médailles et en or, s’il vous plaît.
Un jeune homme de vingt-cinq ans, souriant, heureux de vivre, plein de confiance en soi tout en n paraissant jamais arrogant. Quelle leçon donnée à ceux qui doutent, varient sans cesse et ne savent pas à quel saint se vouer. Aucune histoire personnelle, en tout cas qui défraie la chronique ni journalistique ni amoureuse ! La France a enfin trouvé en natation un fils digne d’elle et non point un champion qui fond en larmes devant les caméras de télévision du monde entier, au terme d’un itinéraire chaotique qui mène là où il doit mener : dans une impasse.
Quelle revanche de voir ce jeune homme chanter la Marseillaise qu’il accompagne en évoquant le jour de gloire enfin arrivé… Quelle joie de voir sa mère dans son village boire du bon champagne en évoquant devant les caméras de télévision l’itinéraire de son champion de fils. Un garçon doux et attentionné, aimé de ses parents, que sa mère accompagnait chaque jour (lever à six heures et demi chaque matin) d’Aubagne à Marseille… Sa sœur aussi qui parle de son petit frère. Bref une famille vraiment unie et heureuse.
Quelle différence avec d’autres ! Bonne chance, Alain !