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LA CONVOCATION D’UNE RÉUNION EXTRAORNINAIRE DE L’EUROPE À LA DEMANDE DE NICOLAS SARKOZY

 

LA CONVOCATION D’UNE RÉUNION EXTRAORNINAIRE DE L’EUROPE À LA DEMANDE DE NICOLAS SARKOZY
    Il y a fort à parier que le lien transatlantique sortir très fortifié de la réunion extraordinaire de l’Union Européenne, convoquée en urgence par M. Nicolas Sarkozy, président en exercice. L’inquiétude gagne en Europe, surtout du côté des anciennes démocraties populaires qui eurent à souffrir, des décennies durant, de l’occupation soviétique etd es ravages de la doctrine de la souveraineté limitée.
    Ce qui frappe le plus les démocraties occidentales européennes, pratiquement toutes réunies sous le parapluie de l’OTAN, c’est, bien sûr le non respect par la Russie du texte qu’elle a signé, mais aussi et surtout les atermoiements qu’elle met à appliquer les accords pourtant fort clairs, sauf, hélas, sur l’intégrité territoriale la Géorgie.
    Et nous n’oublions pas le récit des destructions systématiques des bases militaires géorgiennes, aériennes et maritimes, par les soldats russes. Ils n’ont pas seulement détruit systématiquement, ils ont aussi pillé avec application. Dans toutes les armées du monde, issues d’Etats démocratiques, des actes de pillage sont sévèrement réprimés car il y va de la discipline des troupes.
    Il est temps pour la direction russe de se reprendre, si le but était de donner une leçon (immérités) à la Géorgie, c’est fait. Et la leçon a porté. Si les intentions sont différentes, alors la suite est imprévisible. Et les conséquences pour la Russie pourraient être désastreuses.  Et elle sont déjà perceptibles : le lien transatlantique sort renforcé, les pays européens se méfient de la Russie quant à la sécurité de leurs approvisionnements en hydrocarbures et le spectre des chars russes qui déferlent sur un petit pays sans défense vient de reprendre consistance.
    Le plus grave, c’est aussi la disparition de la crédibilité et donc de la confiance. Il faut que les hommes de Medvedev prennent le pas sur ceux de Poutine. La Russie a tout à y gagner… Et je ne parle même des retombées financières et économiques. Les nouveaux oligarques russes soutiennent Poutine aussi longtemps que c’est bon pour les affaires. Si ce n’est plus le cas, l’alliance peut devenir caduque du jour au lendemain… Or, les milieux boursiers avancent qu’au moins 10 milliards de dollars ont quitté la Russie depuis l’attaque contre la Géorgie. M. Poutine a beau être puissant, il n’est pas tout puissant.
    Et l’Europe a parler d’une seule voix pour condamner l’agression et le non retrait des troupes  russes. Peut-être croyait-on naïvement qu’on pourrait faire chuter le président géorgien en organisant, à l’abri des baïonnettes, une sorte de coup d’Etat qui aurait mis en place un gouvernement fantoche à la solde de Moscou ? Comme au bon vieux temps…
    Dans Août 14, l’écrivain Soljenitsyne écrivait en substance qu’il fallait effacer la poussière du cadran de nos montres… Oui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts des capitales des anciennes démocraties populaires.
   
   
 

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