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LE QATAR, UN PETIT PAYS QUI MONTE…

 

LE QATAR, UN PETIT PAYS QUI MONTE…
    AVEC sa capitale Doha, connue pour les négociation de l’OMC, avec ses 160 km de long et ses 80 km de large, le Qatar joue un rôle disproportionné par rapport à sa superficie terrestre. Ses richesses en hydrocarbures et l’intelligence de ses dirigeants en font un partenaire privilégie des rapports entre l’islam et l’Occident et un passage incontournable de la diplomatie mondiale.
On savait le Qatar à la point de certains développements inattendus dans une région secouée de soubresauts passionnels : il entretient des relations suivies avec Israël, reçoit le ministre des affaires étrangères de ce pays, joue les intermédiaires entre les USA, le G8, d’une part, et un pays comme l’Iran auquel le monde reproche de battre en brèche la légalité internationale. Il a aussi pesé de tout son poids pour imposer la constitution d’un gouvernement libanais et l’élection d’un président de la république. L’émir de ce pays est l »évident d’honneur du président Sarkozy lors du défilé du 14 juillet. C’est le même homme qui s’est entremis pour faire libérer les pauvres infirmières bulgares… Et c’est encore lui qui s’empare du dossier Schalit Gil’ad et il y a fort à parier que les Qataris parviendront à convaincre le Hamas de lâcher prise. Il faut dire qu’ils ont presque éclipsé la grande Egypte et la puissante Arabie Saoudite dans ce domaine.
Quelle tableau de chasse ! Quelles performances ! Voilà un bon pays arabo-musulman qui entretient de bonnes relations avec tout le monde, tout en étant fermement ancré dans le camp américano-occidental. Il parle aux Iraniens, aux Irakiens, aux Israéliens, aux Américains, aux Libyens, bref à tout le monde.
Il nous faudrait plusieurs Qatars dans la région ! Un mot du célèbre Calife du IXe siècle Haroun al-Rachid (Henir l’intègre) à Bagdad : al-kiyassa wa-l fhama yaghlaboun harakat al-harb : la diplomatie et l’intelligence ont raison des machines de guerre
 

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