Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

EHUD OLMERT, LE FAUCON DEVENU COLOMBE ?

 

EHUD OLMERT, LE FAUCON DEVENU COLOMBE ?
    Est-ce l’effet de l’âge, des ennuis judiciaires qui s’accumulent, ou est-ce simplement les séquelles de problèmes de santé de l’an dernier, ou encore le contre coup d’une démission qui s’approche à grands pas ? Toujours est-il que les dernières déclarations du Premier Ministre israélien ne laissent pas de surprendre.
    Il a dit sa sympathie pour ces réfugiés palestiniens partis en 1948 en quittant leurs habitations et en laissant tout derrière eux. Il a même exprimé sa commisération pour ces gens qui avaient pourtant appelé à la rescousse les différentes armées arabes qui tentèrent d’étouffer dans l’œuf les premiers pas du jeune Etat d’Israël…
    Mais que s’est-il passé ? Sait-on qui est Ehoud Olmert ? En 1978, il avait voté contre les accords de Camp David, était contre la restitution du Sinaï aux Egyptiens et avait vertement critiqué le Premier Ministre de l’époque Ménahem Bégin, avant d’accéder lui-même, vint ans plus tard, au même poste et de mieux apprécier els réalités…
    Dans l’ombre de son mentor politique, Ariel Sharon, il fonda avec lui le parti Kadima qui était censé regrouper dans un nouveau parti ceux qui voulaient frayer à Israël un nouvel horizon politique. Celui qui fut deux mandats durant, le maire de Jérusalem et qui se distinguait alors par son intransigeance semble aujourd’hui faire des efforts désespérés pour conclure au moins un petit accord avec les Palestiniens, tout en laissant, il est vrai, la question de Jérusalem à l’écart, ce que refusent avec véhémence ses interlocuteurs arabes.
    Nous ne saurons probablement jamais la motivation exacte de ce vague à l’âme : est-ce le regret d’un politicien en fin de carrière qui contemple ce champ de ruines des occasions manquées, des rendez-vous non mis à profit avec l’Histoire, ou tout simplement une phase de découragement en pensant à ses rendez vous futurs avec la justice de son pays ?
    Peut-être s’agit il aussi d’une posture dictée par la tactique pour regagner les faveurs de l’opinion publique israélienne, émue de voir un homme chassé du pouvoir suite à des accusations de corruption ?
    Tant qu’un homme n’a pas été condamné par la justice, il bénéficie de la présomption d’innocence. Attendons pour voir. Relevons tout de même que ce n’est pas demain que les dirigeants des pays voisins d’Israël auront les mêmes comportements démocratiques et humains.
 

Les commentaires sont fermés.