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FRANÇOIS HOLLANDE ET BERTRAND DELANOE

FRANÇOIS HOLLANDE ET BERTRAND DELANOE
    Mais que se passe-t-il donc au Parti socialiste ? Depuis cette cascade d’élections perdues, la désunion règne rue de Solférino. Deux facteurs au moins expliquent bien ce champ de ruines qu’est devenu le PS : l’incurie assez formidable, il faut bien le die, de François Hollande d’une part, et le savoir-faire de Nicolas Sarkozy, d’autre part.
    En comparaison du PS, la droite a un avantage important : ceux qui se présentent à la direction du parti ou à l’investiture ne sont pas des seconds couteaux mais des leaders nationaux d’envergure. Regardez donc du côté du PS : C’est le ban et l’arrière ban qui se met en avant. Regardez le jeu des alliance, c’est pire  que les Irrungen Wirrungen de Theodor Fontan ou les Affinités électives de Goethe… Aucun de ces Messieurs Dames n’est prêt à reconnaître qu’il n’a pas (ou pas encore) la stature pour jouer dans telle ou telle catégorie. Ils sont prêts à toute, à toutes alliances même contre nature, si cela peut leur permettre de paraître et de sortir de l’anonymat. Quand on voit les valses hésitations de certains qui jurent fidélité à un chef de courant pour aller ensuite s’accoquiner avec un autre, on se demande où on est vraiment.
    Et nous ne parlons de l’élection présidentielle et de Madame Royal. Ne cherchez pas, nous sommes tout simplement au PS… qui ne joue même pas son rôle d’opposition constructive. Car on peut toujours aider son pays, même dans l’opposition. Son rôle est de talonner le pouvoir, de l’aiguillonner et de faire des propositions.
    On en est hélas très loin.

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