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L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT EN FRANCE

 

L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT EN FRANCE
Le  18 septembre 1981, l’Assemblée Nationale abolissait la peine de mort en France par 369 voix contre 113. Ce fut une victoire éclatante, sans appel, confortant les adversaires de la peine capitale dans l’Hexagone.
La mesure en question partie du programme présidentiel de François Mitterrand et de son futur ministre de la justice, Robert Badinter, celui-là même qui avait sauvé de la guillotine un certain Patrick Henry, l’assassin d’un petit garçon.
Quel bilan tirer de cette mesure ? Tout d’abor, un soulagement, même si parfois on peut regretter que cette peine capitale n’existe plus alors que son caractère dissuasif était plutôt impressionnant. Mais au moins, le matin, on ne découvre plus à la une des jours, que la guillotine a coupé la tête d’un condamné dans une prison française…
On regrette, cependant, que les meurtres de policiers, les rapts d’enfant et parfois aussi leur mise à mort ne soient pas plus sévèrement punis. Mais au fond, est-ce que la peine de mort était vraiment dissuasive ? On peut en douter. On le voit bien aux USA où un Etat comme le Texas brille par son application systématique de cette peine sans que cela n’affaiblisse le taux de la criminalité la plus grave.
En fait, on en reviendra toujours à l’éducation et à la culture, sans oublier une certaine justice sociale. Si l’on développait plus les écoles, l’enseignement et la santé on aurait moins de délinquants, excepté peut-être quelques cs isolés qui auraient plus leur place dans des établissements psychiatriques que dans des prisons.
Malheureusement, l’aide sociale est restera toujours le parent pauvre des budgets de tous les Etats. Je lisais hier après-midi les œuvres d’un théologien allemand Léo Baeck qui écrivait au cours des années vingt sur l’importance de la solidarité sociale et qui disait qu’une société véritablement humaine était celle où le lien de solidarité entre les hommes était le plus fort. C’est vrai, mais certains s’oublient et cela donne l’assistanat à vie. Ce qui n’est pas une solution, à la longue.
 

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