LA CRISE FINANCIÈRE
On ne parle que de cela. Les journaux lui consacrent leur une, les manchettes de toutes les publications du monde entier en sont préoccupées ; la crise financière est sur toutes les lèvres.
Cela avait commencé avec le problème des subrpimes, ces crédits à taux variables que la classe moyenne américaine a abusivement utilisés sur les conseils de banquiers pas très honnêtes et qui aujourd’hui, lui coûtent chers. Faute de rembourser les dettes, des centaines de milliers d’Américains se retrouvent à la rue, ce qui est un scandale. Il y eut aussi des banquiers qui rachetèrent les dettes et les créances auprès d’autres organismes financiers et les revendirent à d’autres qui en firent de même, etc…
C’est seulement aujourd’hui que l’on ne rit plus au nez de ceux qui réclamaient toujours plus fort un minimum de moralisation des pratiques boursières et bancaires… Désormais, on se rend compte de l’étendue du gouffre, si on laisse faire sans réagir : 221 milliards de dollars déboursés par les banques centrales pour tenter de stopper l’hémorragie ! Serions nous déjà en 1929 sans nous en rendre compte ?
On se souvient des propos lénifiants du milieu de l’été : mais non, nos économies européennes sont saines, la crise ne nous affectera pas, c’est une affaire américaine, nous ne sommes pas en récession…
Tout ces faux semblants ont volé en éclats : on découvre que certaines grandes banques européennes (françaises, anglaise, etc…) sont touchées à hauteurs de plusieurs centaines de millions de dollars…
On a laissé quelques aventuriers mettre en péril le système bancaire mondial. Funeste erreur. Espérons que cela rentrera dans l’ordre et surtout, que l’on saura tirer les erreurs de ce présent douloureux.