L’ATTENTAT DE JÉRUSALEM
DANS UN PRÉCÉDENT PAPIER, JE METTAIS EN GARDE CONTRE DES ACTES DE TERRORISME INSENSÉ QUI RAMÈNENT LES NÉGOCIATIONS DE PAIX DES MOIS, VOIRE DES ANNÉES EN ARRIÈRE. Et je disais aussi que cette loi d’airain s’appliquait en tout premier plan au Proche Orient, avec le conflit israélo-palestinien.
En lançant son véhicule contre un groupe de jeunes conscrits de Tsahal à Jérusalem ouest, l’arabe palestinien qui a été tué aussitôt après a peut-être assouvi un désir de vengeance à l’égard de l’Etat juif mais il a rendu un très mauvais service à la cause de son peuple.
Les Israéliens se remettent de ces attaques avec une stupéfiante rapidité ; les pelleteuses viennent déblayer, précédées par les ambulances, des blocs opératoires sont en alerte en permanence et au fond, les pertes sont limitées.
En revanche, les dommages causés à la cause arabe par les Arabes eux-mêmes sont incommensurables. Quelques exemples : même si Tsippi Livni voulait assouplir son attitude sur Jérusalem, elle ne pourrait jamais le faire, suite à cet acte terroriste. Or, la constitution d’un gouvernement de coalition requiert nécessairement les voix du Likoud, qui a le vent en poupe, et celles, indispensables, du Shas dont les deux lignes rouges sont : le statut de Jérusalem qui doit rester une et indivisible et les allocations familiales pour les familles nombreuses et les plus démunies…
Comment, dans de telles conditions, valider, ne serait-ce que les acuis du précédent gouvernement d’Ehoud Olmert ? En fait c’est un problème bien plus grave qui se pose : comment extirper la tentation terroriste de l’esprit de certains dont les leaders donnent l’impression de vouloir vivre en paix avec l’Etat juif ?
Le terroriste d’hier a donné sa réponse et sa façon de voir les choses. Il ne s’inspire pas du dicton du calife Haroun al-Rashid pour qui la sagesse et la diplomatie sont plus fortes que les machines de guerre ( al-kiyassa wal fhama yaghalboun harakat al-harb.)
Les électeurs israéliens ne tarderont pas à donner la leur prochainement.