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SPLEEN D'AUTOMNE

 SPLEEN D'AUTOMNE

Quiconque lit la presse économique ou politique doit avaler un cachet d’aspirine et boire en même temps un grand verre d’eau fraîche, tant les nouvelles sont déprimantes. Pour la première fois depuis longtemps, les gouvernements des pays développés, Europe, USA, Australie et quelques pays d’Asie ne savent que faire.
    Le président français, président de l’UE se démène et multiplie les consultations ; le Directeur Général du FMI est à Paris, les quatre puissances européennes se rendent tout à l’heure à l’Elysée/ Mais que faire ? La division marque les rangs européens, la chancelière, notamment, refusant opiniâtrement un plan massif d’aide aux banques. En quoi, elle n’a pas tort, mais elle oublie que le système bancaire a barre sur l’économie et le malaise de l’un entraîne la paralysie de l’autre. Par l’assèchement du circuit du crédit.
    Mais ce qui frappe le plus, dans ce début des rigueurs automnales, c’est l’ambiance lorsque l’on découvre les grands titres et les éditoriaux. C’est le spleen total. D’aucuns vous président que la crise bancaire accomplira encore ses effets nocifs dans trois années, d’autres clament que l’on doit s’affranchir des critères de Maastricht, d’autres,e enfin, l’œil rivé sur la situation intérieure, annoncent carrément si des mesures doivent être prises, eh bien, elles le seront ! Voilà qui est clair.
    Et je n’oublie les grands voyants de l’économie qui sont au rouge. Le plus grave est à suivre : dans les prévisions des économistes et des gouvernements, l’année 2009 semble morte et enterrée. Sans espoir thérapeutique. Les instituts de prévision ne parlent que de 2010, voire de 2011. Et encore je vous fais grâce d’autres prévisions, les unes plus sombres que les autres.
    En 2009, 8O ans nous sépareront de la crise de 1929.
 

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