EST-CE QUE LA CRISE REPART ?
Cette descente aux enfers n’aura-t-elle pas de fin ? On a renfloué les banques, garanti les prêts interbancaires et maintenant on prend des mesures pour relancer l’économie. Et voici que les bourses chutes de 5 à 7 % Mais que faut-il faire pour enrayer ces baisses ?
Les spécialistes nous disent gravement que la purge n’est pas encore finie, qu’il reste encore des produits toxiques dans l’organisme économique etc… On serait tenté de dire qu’en raison de l’étendue et de la gravité de cette crise, il n’y a plus de spécialiste qui tienne.
Allons nous, pouvons nous refonder le capitalisme ? Nous l’espérons. Allons nous le rendre plus éthique ou, plus modestement, moins inique ? C’est moins sûr.
Considérons quelques aspects de la vie quotidienne où le système bancaire joue un rôle crucial : une famille s’agrandit et cherche un nouveau logement plus spacieux que le précédent. La spéculation immobilière est si frénétique dans les grandes villes que cette famille ne pourra réaliser son vœu qu’au prix d’un endettement à vie… Est-ce normal ? N’est-ce pas un droit opposable (comme on se plaît à le dit aujourd’hui) que de pouvoir résider près de son lieu de travail ? On est hélas loin du compte.
Le problème, c’est que pour changer il faut des lois imposées, la nature humaine ne pouvant se réformer d’elle-même. Or, s’il y a un domaine réfractaire au dirigisme et à l’encadrement, c’est bien celui de l’économie.
On n’en sort pas. Le Psalmiste dit bien : je lève mes yeux vers les montagnes, mais d’où me viendra-t-on en aide ? Mais optons plutôt pour Jean de La Fontaine : aide-toi et le ciel t’aidera.