Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LA RÉCESSION EST BIEN LÀ…

 

 

LA RÉCESSION EST BIEN LÀ…
    Il y a tout juste quelques semaines, les politiques évitaient, à l’exception des membres de l »opposition, le terme fâcheux de récession. Et aujourd’hui, quiconque a écouté les informations à la radio et à la télévision ou lu les titres des grands journaux ne voit qu’une chose : tout est orienté à la baisse, les constructeurs automobile ferment leurs usines les uns après les autres, qui pour une, deux, voire peut-être même trois semaines. Et les pauvres travailleurs voient leurs salaires mensuels amputés, parfois, de près de 400 €. C’est beaucoup !
    On est loin des ratiocinations sur le déficit global des pays européens de la zone euro ne devant pas dépasser 3%/. Aujourd’hui, c’est le sauve-qui-peut…
    Le grand quotidien national français a raison de faire sa une de ce samedi sur l’aspect irrationnel de la crise : mais que veulent les marchés ? Combien de milliards de milliards de dollars devrons injecter pour out reparte de plus belle ? Si cela devait se poursuivre, plus aucun Etat ne pourra faire face.
    On dit parfois que l’argent attire l’argent, aujourd’hui la crise attire la crise. Le flot d’informations déversées sur nous ce matin est insupportable : baisse de la vente des voitures, baisse du trafic maritime, baisse du transport aérien, baisse des recettes fiscales, délocalisations, fermetures d’usine (Dim, par exemple)…
    Que faire ? Je voudrais rendre hommage à l’action déterminée et courageuse du président Sarkozy qui a su prendre les réelles dimensions de la crise. Madame la chancelière fédérale qui ne se trompe pratiquement jamais a dû, l’espace d’un week-end, changer totalement de politique. Opposée à la relance étatique des banque, elle a compris le séisme qui se préparait outre-Rhin si elle ne sauvait pas la Hypo Bank real estate. La moitié des propriétaire allemands auraient été touchés C’est dire que la crise actuelle ne passera pas à l’aide de remèdes cosmétiques. Ce n’est plus curatif, ce sera chirurgical.
    J’espère que nous saurons en tirer les leçons et que rééquilibrerons notre vie en faveur de l’éthique, que la jeunesse ne prendra plus pour modèle les golden boys et l’argent facile mais des valeurs qui ont fait leurs preuves depuis les débuts de l’humanité : le travail et l’effort.
 

Les commentaires sont fermés.