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LIBERALISME ET ETATISME…

 

LIBERALISME ET ETATISME…
    Nul ne pourra nier l’effet pervers de la crise économico-financière sur le développement des politiques de l’Europe et du monde développé, incluant, évidemment, les USA. Au point que l’on se demande aujourd’hui si la politique économique du président français n’a pas en train de changer d’orientation. En un e phrase, si un homme élu sur un programme d’économie libérale n’est pas en train de virer au dirigisme et à l’étatisme.
    Dans ce constat il y a une apparence mais pas un fond de vérité : il est indéniable que la politique économique française a changé sous le choc de la crise qui s’est abattue sur le monde. Et il faut rendre hommage à l’hyper ré activité du président Sarkozy qui a compris, plus vite que d’autres, que nous irions à la catastrophe si un esprit doctrinaire se mettait en travers  d’une philosophie pragmatiste. Il fallait injecter des milliards et encore des milliards si l’on veut éviter une cascade de catastrophes : économique, financière, et pour finir, sociale. Et là on ne pouvait plus répondre de rien !
    La seule nuance que j’apporterais est la réaction légitime des milieux modestes qui trouvent incompréhensibles qu’on leur refuse une augmentation de 50 € au motif que cela compromettrait les équilibres alors qu’on prête ( c’est bien cela) des milliards et des milliards.
    Cette réserve mise à part, il faut bien reconnaître la netteté de la ligne économique suivie. Le fait même que le président Sarkozy enfreint un tabou sacro-saint de la mentalité française le prouve de manière irréfutable : le paiement au mérite de près de 200.000 fonctionnaires. Il faut faire partie de cette corporation pour avoir une idée de la chape de plomb que cela représente. Tout le monde est arc bouté sur cette certitude, presque révélée sur le Mont Sinaï. Il y a peu de temps, aucun pouvoir, de droite comme de gauche, n’aurait jamais eu cette audace. Aujourd’hui, c’est chose faite.
    De fait, en France, il n’y a ni gauche ni droite, mais une forme de gouvernement que je nommerai (en reprenant la formule d’un collègue, spécialiste de science politiques) le social-étatisme… Que quelqu’un perder son emploi, que son usine ferme, qu’il ne puisse pas écouler ses produits au prix souhaité, que les trains n’arrivent pas à l’heure, que le prix de la cantine pour lui et pour ses enfants augmente, bref qu’il y ait une éclipse de la lune ou du soleil. … La question est toujours ; mais que fait l’Etat ? Jamais, on ne se dit qu’on peut être maître de son destin  C’est cette mentalité que le chef de l’Etat français veut changer. Souhaitons lui de réussir.
 

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