L’IRAN, LE PÉTROLE ET LA RISE FINANCIERE
Apparemment, la crise pourrait avoir des effets bénéfiques su la paix mondiale et la stabilité dans certaines régions du monde. En effet, la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, en dessous de 70 $, n’arrange guère les affaires de l’Iran qui requiert un prix au moins égal à 100$ et dont les exportations dépendent, à près de 80% de ses exportations d’hydrocarbures. Le gouvernement de ce pays a déjà dû puiser dans ses réserves pour assurer un régime d’importations habituelles afin de na pas accroître la pénurie qui sévit à Téhéran comme ailleurs.
A l’approche d’élections présidentielles, ceci ne peut qu’affaiblir le président actuel qui a entraîné son pays sur une pente dangereuse pouvant aboutir à une confrontation armée avec les USA et Israël. Des voix se sont aussitôt élevées pour stigmatiser la conduite du pays par le dirigeant actuel qui a aussitôt rétorqué que la crise était une invention du grand Satan.
Les monarchies pétrolières voisines qui sont, elles, adossées des matelas de milliards de dollars, contemplent avec une joie prudente les difficultés sur la voie d’un pays en voie de nucléarisation et qui, donc, menace leur indépendance et leur stabilité. Ces mêmes pays font l’objet depuis hier d’une cour assidues de la part du Premier Ministre britannique qui les supplie d’alimenter les caisses du FMI afin d’éviter l’effondrement de l’économie de petits pays vulnérables à la crise.
Attendons et espérons.