LES LIMITES DE L’INTÉGRATION
Il y a quelques jours, je consacrais une note brève mais assez incisive aux limites de l’intégration ; je voulais dire que l’intégration, c’est comme l’amour, il faut être deux : aimer et être aimé. Pour l’intégration, il ne suffit pas qu’il y ait un pays désireux d’intégrer, encore faut-il que ceux qui doivent être intégrés le veuillent bien et n’aillent pas vers la citoyenneté européenne à reculons…
Un fait divers particulièrement puisque ayant eu lieu sur le sol national français m’avait échappé. Et je ne parle pas de ces pauvres adolescentes lycéennes de Kandahar brûlées à l’acide et au vitriol par des talibans jugeant que les filles n’avaient pas à aller à l’école. Je parle d’une maghrébine qui a été mutilée au cutter (vous vous rendez compte : au cutter !) par sa propre famille au motif qu’elle refusait de rentrer au bled épouser un homme du clan, âgé de trente années, donc bien plus âgée qu’elle
Les faits se sont produits dans Toulon et ont conduit à la mise en examen de la mère et de ses sœurs…
Ces faits sont scandaleux et nous avons honte qu’ils aient pu se produire en territoire européen et français. Mais tout de même ! Lorsque l’on met l’accent sur le fossé à combler pour intégrer des gens, il ne faut pas y subodorer des sentiments anti je ne sais quoi ; il ne faut y voir que le constat d’une triste réalité et la distance qui sépare d’une autre culture, d’une autre religion et d’une autre Weltanschauung.
Un tel comportement barbare ne se retrouve nulle part ailleurs