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DU G20 DE WASHINGTON AU CONGRÈS DE REIMS

 

DU G20 DE WASHINGTON AU CONGRÈS DE REIMS
    Il est des comparaisons qui tuent ou pour être plus clément qui font sentir la dure réalité des choses. Pratiquement le même jour, les chefs des plus grandes puissances se réunissent dans la capitale américaine pour régler le désordre économique mondial. Et ils font des efforts remarquables pour y parvenir. Les yeux et les caméras du monde entier sont braqués sur eux. Chacun veut apporter sa pierre à l’édification d’un nouvel ordre économique planétaire : les uns vilipendent  le collectivisme, le protectionnisme et le dirigisme économique, tandis que d’autres mettent l’accent sur la nécessité de contrôler, de réguler et d’assainir. C’est le choc de plusieurs cultures, de plusieurs civilisations à la haute de l’enjeu : l’avenir économique de la planète.
    Et voici qu’à plusieurs milliers de kilomètres de là, un parti, le PS, tente de survivre et d’exister en poursuivant ces fameux jeux de massacres dont il est coutumier. Ceux qui me font l’honneur de me lire savant bien que je ne suis pas socialiste mais que je reconnais le rôle majeur d’un pôle d’opposition, absolument indispensable dans une grande démocratie. Parti de gouvernement, le PS est naturellement appelé à ce jouer ce rôle…
    Et que constatons nous, à ce jour, en plein congrès ? des jeux bas et vils, des spécialistes de la combinazione, des jeux d’appareils, des alliances contre nature, bref des attitudes indignes d’un grand parti ! Que les socialistes se débrouillent mais qu’ils le fassent au moins à l’abri des caméras et à l’insu des micros ; ils sont en train de dessiner les contours d’une sorte de TSS : tout sauf Ségolène… C’est leur droit mais est-ce la sagesse ?
    Celui qui a miné ce parti, se maintenant au pouvoir envers et contre tout, va enfin partir, laissant derrière lui un véritable champ de ruines (les journaux allemands parlent à juste titre de Trümmerfeld). Les socialistes ont donc l’occasion inespérée de tourner la page et de refonder un nouveau parti… Le feront-ils ? C’est peu probable.
    En fait, ce parti est menacé d’implosion car y cohabitent de manière conflictuelle des personnes qui ne voient pas l’avenir de la même manière. Et c’est la question des alliances qui a servi de cruel révélateur : avec Bayrou ou avec le jeune postier et son parti anti-capitaliste ? Il faudra bien choisir.
    Mais quel hiatus entre Washington et Reims ! Quelle leçon à comprendre ! Les socialistes y arriveront-ils ? Ségolène Royal devrait prendre ses lieutenants et ses partisans et migrer vers un centre gauche moderne et responsable. Ce sera toujours mieux que de rester rue de Solferino. Dans l’intervalle, l’UMP est solidement ancré au pouvoir. Les Français n’ont pas d’autre alternative

 

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