LA PIRATERIE MARITIME
Nous voila revenus à l’époque où la marine britannique, la Royal Navy, corps d’élite de l’empire britannique, pourchassait mutins et pirates jusque dans les recoins les plus cachés de l’univers. On connaît l’adage : les pirates sont envoyés à la potence par ceux qui les tiennent les premiers.
Ce qui se passe depuis plus d’un an au large des côtes somaliennes, et depuis peu, encore plus loin, en très haute mer, est grave : les récents détournements risquent de devenir une industrie très lucrative si l’on n’y prend garde… On a vu à la télévision des hommes masqués dire qu’ils étaient contraint d’assurer de cette façon leur subsistance et celle de leurs familles… je n’en crois pas un mot. Tout d’abord, en raison des moyens logistiques que nécessitent un tel détournement et la prise de contrôle d’un super tanker comme celui de l’Arabie Saoudite : ou encore le navire, de moindre tonnage, chargé de blé à destination de l’Iran.
En fait, nous avons affaire à une nouvelle étape dans la guerre contre les voies maritimes mondiales tendant à rendre peu sûres les voies empruntées par les gros bateaux. N’y a-t-il pas une arrière-pensée cachée dans cette affaire ?
Les USA et l’Europe ne devraient pas attendre un vote hypothétique de l’ONU pour agir. La France et l’Amérique disposent de bases rapprochées de ces lieux et peuvent intervenir rapidement pour y mettre bon ordre.
Que l’on y prenne garde : il ne faut pas faire comme au début des années soixante-dix lorsque les nations civilisées ont sous estimé les détournements d’avions par les Palestiniens. Aujourd’hui, cela risque de se produire dans les mers : imagine-t-on un commando d’al-Quaida s’emparant d’un bateau chargé de millions de barils de pétrole et menaçant de le lancer à toute vitesse contre d’autres navires ou des ports sensibles ?
Décidemment, la destruction s’abat sur notre monde…