LA GREVI CULTURE…
Ah, voici un terme qui devrait valoir à son auteur une titre à l’Académie Française… Et si je l’avais été le 6 novembre dernier, j’aurais milité en faveur de son admission lors d’une séance du jeudi consacrée au dictionnaire de cette même vénérable institution qui entre dans son sixième centenaire…
Ce terme, grévi-culture (je l’orthographie comme je peux, puisqu’il n’a pas encore de sanction académicienne) désigne la maladie chronique de ce pays, le recours systématique à la grève, l’arête de l’activité, bref la tentative, sans cese répétée, de plonger le pays dans la paralysie…
J’ia déjà eu l’occasion de signaler que l’un de mes étudiants de l’université de Heidelberg m’avait déjà un jour de 1995, lors des grèves qui provoquèrent le départ d’Alain Juppé, que la France ne devait pas s’appeler Frankreich mais Streikland, le pays des grèves
Par ailleurs, les indicateurs économiques sont inquiétants et si le rythme des réformes devait s’accentuer, le risque d’explosion sociale n’est pas à exclure. A cela s’ajoutent les sombres prévisions de l’INSEE : la récession est confirmée pour les deux prochains trimestres de 2009 et ce n’est pas la timide intervention de Madame Lagarde qui va redonner confiance au pys. Plus revigorante est l’intervention de M. Claude Guéant, secrétaire général à la présidence de la république, qui a assuré que le gouvernement ne resterait pas inerte face à la crise : voilà des paroles destinées à nous redonner le moral.
Il demeure qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour fêter joyeusement Hanoukka, Noël et le jour de l’an.
Seigneur ! Quand donc aurons des fêtes joyeuses qui ne seraient assombries par rien ? Quand donc ce monde globalisé entrera-t-il enfin dans une zone de calme, de paix et de prospérité ?