LE HAMAS, LA TREVE ET ISRAËL
Si l’on en croit les information d’hier, le Hamas, qui a pris le pouvoir par la violence à Gaza et qui ne sait que faire pour le conserver, a rompu la trêve avec Israël. Avant d’analyser succinctement ce qui risque d’arriver dans les semaines, les jours, voire heures à venir, il convient de voir les présupposés de cette affaire…
Tout d’abord, comment un Etat aussi puissant et aussi déterminé qu’Israël peut-il conclure quelque trêve que ce soit avec un groupe terroriste, non reconnu, comme le Hamas ? En fait, il s’agit simplement d’une convention de non agression, conclu non point directement mais l’intermédiaire d’un tiers, dans le seul but d’épargner des populations civiles, de la art d’Israël alors que le Hamas, lui, obéissant à sa raison d’être, s’en prend, sans discontinuer à des civils…
Enfermés dans un étroit réduit entre la mer, l’Egypte et Israël, qui ont confiné dans une bande de territoire, asphyxié par sa propre politique qui n’en est pas une, les leaders du Hamas n’ont plus d’autre ressource que la fuite en avant qui les pousse soit vers la mer, verrouillée par les Israéliens, soit vers les frontières terrestres scellées par les Israéliens et les Egyptiens…
Que faire, sinon provoquer une effusion de sang, comme les font toujours ceux qui entraînant une partie de leur peuple dans une impasse… N’importe quelle lutte armée sait q’il lui faudra un jour ou l’autre négocier une alliance pacifique et déposer les armes… Le Hamas, lui, croit pouvoir battre la première puissance militaire du Proche Orient… C’est folie.
Et, prochainement, les Israéliens, contraints de le faire, vont lui en administrer la preuve. ET que se passera-t-il ? des morts, hélas… Mais conformément aux habitudes chefs de ces gens, les chefs vont s’enfuir et laisser le peuple se débattre ans l’impasse dans laquelle ils se sont appliqués à l’enfoncer. Hélas, trosis fois, hélas, mais l’Autorité Palestinienne qui se prépare, aura repris le contrôle de la bande de Gaza…
Au x IX-Xe siècles, un sage Calife de Bagdad, Haroun el Rachid avait dit dans la langue arabe : al-Kiyassa wa-l, fahama yaghlaboun harakat al-harb : une leçon à méditer par ceux qui se croient les disciples du diable.