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Est-ce la guerre ?

Est-ce la guerre ?
Il semble que l’on soit parti pour un engagement de longue durée. Au point même que des media israéliens parlent d’un éventuel report des élections législatives. Les mêmes sources insistent sur l’importance du rôle joué par la ruse israélienne dans le moment du déclenchement des hostilités. La proximité des élections et la difficile position du leader travaillistre, ministre de la défense, laissaient supposer qu’il n’oserait jamais encourir l’impopularité en lançant sur Gaza une attaque d’une telle envergure. Mais que va-t-il se passer ? Quand j’écoute la télévision israéleinne, ce que j’ai dû faire suite à une trachéite carabinée due aux intempéries, on constate que les citoyens du sud d’Israël, plus de 250. 000 personnes ne pouvaient plus vivre dans de telles conditions. Une dame française jointe au téléphone sur son lieu de résidence, non loin de Beershéva, me confiait tout à l’heure que vendresi soir, après l’entrée du chabbat, vers 16h 30, des missiles artisanaux sont tombés à quelques centaines de mètres de chez elle et que ses enfants et petits enfants ont dû se réfugier dans les abris, avant même que les prières du chabbt ne fussent achevées. A l’évidence, aucun gouvernement ne pouvait tolérer pareille chose.
Les Israéliens semblent avoir reçu des assurances car leur volonté d’aller jusqu’au bout est totale ; les journaux parlent de manifestations de la rue arabe qui stigmatise ce qu’elle nomme l’immobilisme traître du dirigeant égyptien, allant jusqu’à parler, comme le Hamas, d’un complot ourdi contre la nation palestinienne….
En fait, on ne sait plus très bien à quoi ni à qui se fier. Même après la disparition de la fièvre, j’ai du mal à comprendre. Par contre, je comprends ce que je vois à la télévision israélienne : d’interminables colonnes de chars sont en marche, plus de six mille réservistes rappelés, les effectifs de police renforcés sur tout le territoire et des unités d’élite mises en état d’alerte face au Liban pour faire face à toute éventualité.
Alors, si ce n’est pas la guerre, cela y ressemble fort.

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