PARLER DE QUOI ? GAZA EVIDEMMENT !
On ne met pas beaucoup de temps à se décider pour le choix du sujet de ce matin dans un Paris transi de froid ! On ne parlera pas des SDF morts à Bobigny ou dans le sud du pays, ni de la crise gazière entre la Russie et l’Ukraine, ni même du Vendée-Globe, ni de la sortie sur les écrans du très beau film Les Insurgés (14 janvier) : c’est encore la confrontation avec le Hamas qui retient l’attention, même si la presse internationale commence à reléguer ces nouvelles au deuxième, voire même au troisième rang…
La situation se complique et s’aggrave, singulièrement suite aux tentatives malheureuses et suicidaires de certains suppôts de l’Iran, d’élargir le front en l’étendant à la région nord, c’est-à-dire au Liban. En effet, tôt ce matin, quelques roquettes sont tombées sur le nord d’Israël, tirées à partir du territoire libanais. Paniqué, Nasrallah, a aussitôt démenti toute implication. On ne connaît pas le fin mot de l’affaire : mais méfions nous ! C’est ainsi que commença la guerre il y a deux ans. Et cette fois ci, Tsahal ne fera pas la différence entre les uns et les autres. Nul n’a intérêt à la régionalisation du conflit, excepté l’Iran et son opérateur sur place, la Syrie qui alimente le Hezbollah.
Mais revenons à Gaza. Comme on nous l’annonçait hier matin, le gouvernement israélien autorisé la phase trois de l’offensive qui ordonne à Tsahal de détruire par le menu tous les souterrains de la région de Rafah dont les habitants ont été invités à quitter les lieux… Mais pour aller où ?
Un aspect non déclaré publiquement de cette nouvelle offensive : la neutralisation ou la capture des chefs du Hamas qui se terrent dans des souterrains et que les Israéliens veulent absolument débusquer. Certains avancent même l’idée que l’intelligence militaire aurait repéré le secteur où est détenu le jeune Gilad et aurait décidé de le ramener soi même à la maison.
A quel saint se vouer ? On parle de négociations israélo-égyptiennes pour un retour au calme. C’est un rêve ! Le Hamas, tant qu’il pourra jouer un rôle nocif, continuera de le faire. C’est triste, c’est même inepte, mais c’est ainsi.
J’émets le vœu que la culture de vie l’emportera sur la culture de mort. Tout ceci est arrivé parce qu’un mouvement dissident palestinien, radical et fanatisé, a accepté de s’instrumentaliser par une puissance extérieure qui souhaite faire tomber les régimes modérés, amis d’Israël ou simplement s’accommodant de son existence.
CE qui nous garantit une large extension du conflit. Avec des souffrances indicibles pour des populations civiles. Mais à qui la faute ? Je rappelle cette phrase à l’emporte-pièce du ministre égyptien des affaires étrangères, reprise sur un mode plus urbain par M. Moubarak en personne : le Hamas s’est trompé, le Hamas va payer.