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MONSIEUR TAYIPP ERDOGAN A DAVOS

MONSIEUR TAYIPP ERDOGAN A DAVOS
Mais quelle mouche a bien pu piquer le premier ministre turc à Davos ? Je prends vraiment dire, avec tout le respect dû à son rang, qu’il a nettement pris la mouche… Rappelons les faits pour ceux qui ne els auraient pas en mémoire : à Davos, alors que le Président Shim’on Perés justifiant l’opération israélienne à Gaza, le Premier Ministre turc a souhaité lui répondre. Et comme il s’éternisait au micro, les organisateurs lui ont retiré la parole, provoquant son ire et son départ impromptu : je m’en vais et ne remettrai plus jamais les pieds ici.

 

MONSIEUR TAYIPP ERDOGAN A DAVOS
Mais quelle mouche a bien pu piquer le premier ministre turc à Davos ? Je prends vraiment dire, avec tout le respect dû à son rang, qu’il a nettement pris la mouche… Rappelons les faits pour ceux qui ne els auraient pas en mémoire : à Davos, alors que le Président Shim’on Perés justifiant l’opération israélienne à Gaza, le Premier Ministre turc a souhaité lui répondre. Et comme il s’éternisait au micro, les organisateurs lui ont retiré la parole, provoquant son ire et son départ impromptu : je m’en vais et ne remettrai plus jamais les pieds ici.
Il sera sûrement regretté… Ce geste spectaculaire est à la fois incompréhensible et inattendu. D’abord, cela ne valait pas la peine de s’énerver, le Premier turc ayant eu largement le temps de parler. Enfin, l’armée turque a des liens plus qu’étroits avec Tsahal qui d’ailleurs utilise certaines de ses bases pour espionner des pays voisins… Devinez lesquels. Enfin, c’est en Turquie, donc l’égide des Turcs, que se déroulent les pourparlers indirects entre Israéliens et Syriens… Alors, pourquoi cette tirade anti-israélienne à bon marché ?
Des cercles diplomatiques bien informés font état d’une baisse de popularité grandissante du gouvernement islamiste de Turquie qui est très observée par la Cour suprême laquelle le soupçonne de chercher à nier les lois de la laïcité (des amendes très fortes furent imposées au parti et certains de ses leaders sanctionnés)… Ceci, au plan intérieur. Au plan extérieur, l’opinion publique turque se rend compte que l’Europe n’admettra jamais en son sein un pays que les Européens considèrent comme appartenant plus à l’Asie qu’à l’Europe.  La France elle-même, au plus haut niveau, a marqué ses réticences les plus vives. Les négociations à Bruxelles piétinent et un nouveau chef de délégation a été nommé par la Turquie. Et nous ne parlons même pas de la situation économique.
En butte aux attaques d’une opinion publique très islamiste, choquée par l’opération israélienne, M. Erdogan a voulu faire un coup pour faire remonter sa popularité et faire oublier son silence pendant ces trois semaines de bombardement.
La presse pro-gouvernementale s’est fait l’écho immédiatement du coup d’écalt à Davos et une foule dite nombreuse est venues accueillir son Premier Ministre… On s’interroge sur les sentiments profond du grand Etat-major de l’armée.
Le Hamas a félicité M. Erdogan. Il est douteux que telles félicitations aident les négociations avec Bruxelles dont le commissaire européen Louis Michel a dit publiquement à Gaza que le Hamas est une organisation terroriste. Mais M. Erdogan finira bien par se ressaisir.

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