L’ARTICLE DE HANS-DIETRICH GENSCHER A ROPOS DU PAPE BENOIT XVI.
En ce mardi 3 février 2009, l’ancien ministre des affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne, Hans-Dietrich Genscher, a fait paraître dans la Mitteldeutsche Zeitung de Halle, un violent réquisitoire contre le pape Benoît XVI. Cela m’est particulièrement pénible d’en parler de nouveau, en raison du respect que je porte à la personne du pape. Mais, visiblement, il a commis une grave erreur de jugement. Et les remous ne sont pas près de se calmer dans son pays natal où même la Chancelière, fille de pasteur protestant, est montée au créneau pour dénoncer l’insuffisance de la condamnation par le pape des propos anti-Shoah prononcés par M. Williamson. Elle exige plus et rappelle qu’Allemagne de telles allégations négationnistes sont passibles de poursuites judiciaires.
L’ARTICLE DE HANS-DIETRICH GENSCHER A ROPOS DU PAPE BENOIT XVI.
En ce mardi 3 février 2009, l’ancien ministre des affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne, Hans-Dietrich Genscher, a fait paraître dans la Mitteldeutsche Zeitung de Halle, un violent réquisitoire contre le pape Benoît XVI. Cela m’est particulièrement pénible d’en parler de nouveau, en raison du respect que je porte à la personne du pape. Mais, visiblement, il a commis une grave erreur de jugement. Et les remous ne sont pas près de se calmer dans son pays natal où même la Chancelière, fille de pasteur protestant, est montée au créneau pour dénoncer l’insuffisance de la condamnation par le pape des propos anti-Shoah prononcés par M. Williamson. Elle exige plus et rappelle qu’Allemagne de telles allégations négationnistes sont passibles de poursuites judiciaires.
Monsieur Genscher, lui-même protestant, rappelle toutes les bévues du pape qu’il oppose à son prédécesseur, Jean-Paul II, homme d’ouverture et de dialogue, établissant des passerelles entre les hommes et ayant des idées très progressistes sur quantité de sujets. L’ancien ministre précise qu’il eut l’occasion d’avoir avec le défunt pape des discussions très poussées sur de nombreux thèmes. Ce pape, écrit-il, a gagné la sympathie de toute une génération de catholiques qui le vénéraient comme une idole. Il avait, conclut, renforcé, l’idée de responsabilité du chef de l’Eglise catholique.
Il en va, selon le ministre, avec l’actuel successeur de Pierre. Benoît avait refusé reconnaître aux autres églises chrétiennes le rang d’églises… Il avait décidé quelle personnalité les protestants devaient lui envoyer pour dialoguer avec lui… A Ratisbonne, il se serait servi de citations pour attaquer les musulmans, se «dissimulant ce procédé littéraire». En un mot, il l’accuse de ne pas avoir le courage de ses opinions.
Mais le ministre va encore plus loi ; il se demande comment on peut réhabiliter des gens dont on ne connaît pas les idées…
Pour finir, il critique la formule rituelle prononcée par le pape après son élection : nous sommes le pape
Et M. Gesncher de s’exclamer : oui, bien sûr, pas comme ça ( Aber Bitte nicht so !
Mais comme je l’ai dit tout à l’heure dans l’excellente émission de mon ami M. Pascal Décaillet, épargnons la personne du pape car son symbole touche près d’un milliard et demi d’hommes.