LA CONFERENCE DE PRESSE DU PRESIDENT SARKOZY…
Peut-être vous souvenez-vous d’une expression, si courant dans les commentaires politiques des années 70 dans l’Hexagone : la France, coupée en deux. Eh bien ! Plus de trois décennies plus tard, c’est toujours la même histoire qu’on revit. Après la brillante prestation du président Sarkozy d’où toute démagogie était absente, on lit ou entend des commentaire pour le moins étonnants, alors qu’on a eu droit à un véritable discours de la méthode, une analyse lucide de la réalité, des annonces mesurées et réalistes, bref un vrai plan de travail pour les semaines et les mois qui viennent.
LA CONFERENCE DE PRESSE DU PRESIDENT SARKOZY…
Peut-être vous souvenez-vous d’une expression, si courant dans les commentaires politiques des années 70 dans l’Hexagone : la France, coupée en deux. Eh bien ! Plus de trois décennies plus tard, c’est toujours la même histoire qu’on revit. Après la brillante prestation du président Sarkozy d’où toute démagogie était absente, on lit ou entend des commentaire pour le moins étonnants, alors qu’on a eu droit à un véritable discours de la méthode, une analyse lucide de la réalité, des annonces mesurées et réalistes, bref un vrai plan de travail pour les semaines et les mois qui viennent.
Ce qui frappe, c’est le climat social en France ; on a l’impression que ce ne sont pas l’économie qu’il faut réformer, ce n’est pas, non plus, al fiscalité, c’est l’esprit même des gens auxquels on a persuadé qu’il fait revendiquer toujours plus, que l’Etat est à la fois notre père et notre mère, que ses finances sont extensibles à l’infini et qu’après, eh bien, on verra ! Puisque cela fait des années que cela dure, et qu’il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête…
Il n’est pas question de retirer à des populations et des catégories sociales l’aide dont elles sont besoin et qu’elle peuvent légitimement réclamer, mais il faut enfin comprendre qu’il y a aussi place pour l’initiative individuelle. Il est très curieux qu’un peuple aussi individualiste que les Français réclament à cor et à cri toujours plus à l’Etat, censé tout réglementer, tout organiser, bref, empiéter sur leurs libertés.
C’est cet esprit qu’il faudrait changer : dès qu’un incident de travail se produit avec un ou deux salariés, c’est toute une gare parisienne qui ferme, laissant en plan des dizaines de milliers de gens, des travailleurs comme eux, qui ne peuvent rejoindre leurs foyers… Qu’une usine ferme ou menace de le faire, et les gens se tournent vers l’Etat, comme si nous étions dans le dirigisme économique dans l’ancienne URS. L’Etat-patron appartient au passé.
Quand j’étais jeune étudiant, il y avait un homme politique, secrétaire général de l’ancêtre du RPR et de l’UMP, l’UDR, qui s’appelait Alexandre Sanguinetti. Il est loin d’avoir été mon maître à penser mais bien qu’il soit tombé aux oubliettes je me souviens d’une phrase célèbre dont je résume la teneur : les François rêvent d’un monde et d’une société où serait payé d’avance, depuis le berceau jusqu’aux pompes funèbres…
Est-ce cette phrase est encore d’actualité ?