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L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN ALGÉRIE

L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN  ALGÉRIE
Ainsi donc, M. Abelaziz Bouteflika sera en gros, l’unique candidat d’envergure lors de la prochaine élection en Algérie, pays membre de la ligie arabe, le plus riche en hydrocarbures et en gaz naturel de l’Afrique du nord.
Le président algérien a montré son savoir-faire au cours de toutes ces années : alors qu’il avait été réduit à un rôle marginal il ya quelques décennies, exilé à Paris, à Genève et ailleurs, il a su s’imposer à la hiérarchie militaire qui fait les rois dans ce pays. Mieux, au bout de quelques années passées au pouvoir, il sa manœuvrer habilement, privant cette haute hiérarchie de son veto et plaçant à la tête de l’Etat-Major un homme dont il n’avait plus rien à craindre. On est loin du temps où la sécurité militaire dictait sa loi à Alger.

L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN  ALGÉRIE
Ainsi donc, M. Abelaziz Bouteflika sera en gros, l’unique candidat d’envergure lors de la prochaine élection en Algérie, pays membre de la ligie arabe, le plus riche en hydrocarbures et en gaz naturel de l’Afrique du nord.
Le président algérien a montré son savoir-faire au cours de toutes ces années : alors qu’il avait été réduit à un rôle marginal il ya quelques décennies, exilé à Paris, à Genève et ailleurs, il a su s’imposer à la hiérarchie militaire qui fait les rois dans ce pays. Mieux, au bout de quelques années passées au pouvoir, il sa manœuvrer habilement, privant cette haute hiérarchie de son veto et plaçant à la tête de l’Etat-Major un homme dont il n’avait plus rien à craindre. On est loin du temps où la sécurité militaire dictait sa loi à Alger.
Concernant le terrorisme et l’étendue de l’influence d’al-qaida en Algérie, l’armée a incontestablement marqué des points, ramenant les insurgés à un état résiduel acceptable, sans pouvoir les réduire à néant. Il y a deux facteurs explicatifs à cela : d’abord l’aide des armées occidentales soucieuses de maintenir en Algérie un pouvoir susceptible d’en interdire l’islamisation, et enfin la politique de réconciliation nationale qui a produit quelques bons résultats malgré des oppositions des deux bords. Le président appelle cela la mouslaha, la réconciliation…
Dernier point, le président a bien surmonté ses graves problèmes de santé. Mais ceci pose avec d’autant plus d’acuité le problème de l’après-Bouteflika.  Que va-t-il se passer après, même si le président est réélu et qu’il exerce son activité encore un mandat ?
Il faut préparer l’avenir et donner à l’Algérie la grande place qui lui revient dans le développement et la modernisation du pays. Est-ce possible sans alternance politique ? C’est peu probable.
Or, la demande en Algérie est forte. Les Algériens qui ne peuvent vraiment manifester leurs idées sur la politique intérieure ont saisi largement l’opportunité que leur offrait Gaza pour défiler dans les rues, bien plus qu’ailleurs. La tentation tiers-mondiste et panarabe est toujours très présente dans ce pays où une bonne partie de la population n’a pas vingt ans…
Mais quand donc comprenons nous tous que charité bien ordonnée commence par soi-même ?

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