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LA SAINT VALENTIN, LE PROTECTIONNISME, LA CRISE…

LA SAINT VALENTIN, LE PROTECTIONNISME, LA CRISE…
De quoi parler ce matin ? De prime abord, je souhaitais attirer l’attention sur la crise et la tentation protectionniste qui semble affecter aussi bien les USA (buy american) que certains pays d’Europe (aide au secteur automobile). Et voila que je vois à la télévision des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui s’embrassent sur une grande place de Mexico. Fallait-il hésiter ? Aucune hésitation n’était plus possible … Ce n’est pas l’aspect concours (le plus long d’amour du monde) ni la performance pulmonaire qui m’ont attiré, c’est tout simplement le côté gratuit, le souffle, l’air qui ont retenu mon attention. Quoi de plus gratuit, de plus passager, de plus fugace qu’un baiser, fût-il d’amour  et qui, pourtant, comme disait Shakespeare, béni soit le lien qui unit nos cœurs dans un même amour blessed be the tie which binds our hearts in kindred love).?

 

LA SAINT VALENTIN, LE PROTECTIONNISME, LA CRISE…
De quoi parler ce matin ? De prime abord, je souhaitais attirer l’attention sur la crise et la tentation protectionniste qui semble affecter aussi bien les USA (buy american) que certains pays d’Europe (aide au secteur automobile). Et voila que je vois à la télévision des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui s’embrassent sur une grande place de Mexico. Fallait-il hésiter ? Aucune hésitation n’était plus possible … Ce n’est pas l’aspect concours (le plus long d’amour du monde) ni la performance pulmonaire qui m’ont attiré, c’est tout simplement le côté gratuit, le souffle, l’air qui ont retenu mon attention. Quoi de plus gratuit, de plus passager, de plus fugace qu’un baiser, fût-il d’amour  et qui, pourtant, comme disait Shakespeare, béni soit le lien qui unit nos cœurs dans un même amour blessed be the tie which binds our hearts in kindred love).?
J’ai aussitôt replacé cette scène dans son ensemble (qui n’est pas son contexte), c’est-à-dire l’ensemble de nouvelles, les unes plus tristes que les autres (manifestations violentes dans la ville de Dresde, répression sanglante à Madagascar etc) et je me suis rendu compte que l’époque messianique était inséparable de l’amour.
La question qui s’impose à notre esprit est la suivante : pourquoi n’avons nous pas la Saint Valentin tous les jours, au moins symboliquement ? Pourquoi oublie-t-on se facilement et si fréquemment que notre prochain, notre voisin, est non seulement fait à l’image de Dieu mais aussi qu’il est  le fruit d’une étreinte amoureuse de ses parents qui lui ont donné naissance, l’ont aimé, nourri, soigné, protégé (hélas contre la méchanceté des autres hommes), souffert pour lui, partage ses joies et ses peines ?
Que faudra-t-il faire pour que nous soyons enfin touchés par la grâce ? Décréter, peut-être, que la Saint Valentin, c’est tous les jours…
Hélas, nous en sommes bien loin. Me revient en mémoire un vers d’un poème de Charles Baudelaire, le cœur des villes change plus vite que le cœur des hommes…
En clair, nous arrivons a détruire facilement, d’un coup de pelle et de pioche, le minerai le plus dur, mais le cœur humain, pourtant si fragile, si sensible, fait de chair et de sang, se nourrit constamment de haines recuites, inexpiables, inextirpables…
Quel est le remède ? L’amour. Mais quand ?

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