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LES ÉLÈVES ET L’ORTHOGRAPHE

LES ÉLÈVES ET L’ORTHOGRAPHE
Un récent sondage ou une enquête récente a montré les graves déficiences des élèves de l’ école primaire et du cycle secondaire en matière d’orthographe. En classe de cinquième au lycée, c’est-à-dire deux ans après avoir quitté l’école primaire, les élèves ont encore le niveau du CM2. Ce qui est stupéfiant et largement insuffisant.

 

LES ÉLÈVES ET L’ORTHOGRAPHE
Un récent sondage ou une enquête récente a montré les graves déficiences des élèves de l’ école primaire et du cycle secondaire en matière d’orthographe. En classe de cinquième au lycée, c’est-à-dire deux ans après avoir quitté l’école primaire, les élèves ont encore le niveau du CM2. Ce qui est stupéfiant et largement insuffisant.
Les responsables de ces graves lacunes sont bien évidemment l’absence de lectures de textes littéraires bien écrits, l’invasion toujours croissante des écrans (ordinateurs, télévisions jeux vidéo) dans nos vies et, dernier mais non moindre les SMS et autres textos que les jeunes s’échangent entre eux et qui ignorent allègrement les bonnes règles de l’écriture.
Chaque professeur d’université peut constater que même les copies de quelques étudiants ou mémoires de master pêchent de ce côté ci : l’orthographe. Or, cette matière est éliminatoire lors des concours d’entrée aux grandes écoles, c’est-à-dire l’élite.
Au plan sociologique cette introduction d’une écriture nouvelle, faite d’abréviations et de SMS laisse entrevoir le choix des jeunes d’instaurer des codes bien à eux, parallèles à ceux de la société ambiante au sein de laquelle ils répugnent à s’intégrer : un peu comme les jeunes ont, des années durant, refusé d’adopter le costume- cravate et jeté leur dévolu sur les jean délavés, voire même troués alors qu’il habitaient les meilleurs de Paris et que leurs parents faisaient partie de la haute, voire de la très haute bourgeoisie…
On diot bien qu’il faut jeunesse se passe (en allemand Jugend muss sich austoben) mais les retards accumulés peuvent se révéler irrattrapable. Mais parviendrons nous à rivaliser avec les textos et les SMS que les jeunes échangent entre eux chaque par centaines de milliers ? J’en doute, hélas.

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