Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’ATTAQUE DU LYCÉE DE GAGNY EN RÉGION PARISIENNE

L’ATTAQUE DU LYCÉE DE GAGNY EN RÉGION PARISIENNE
Que ses passe-t-il dans les établissements d’enseignement secondaire ? Comment concevoir qu’une bande organisée de malfaiteurs, casqués, et armés de barres de fer et de couteaux , a pu faire irruption dans une salle de permanence, y pratiquer des déprédations et s’en prendre aux personnes présents, et en blessant plus d’une dizaine ?

 

L’ATTAQUE DU LYCÉE DE GAGNY EN RÉGION PARISIENNE
Que ses passe-t-il dans les établissements d’enseignement secondaire ? Comment concevoir qu’une bande organisée de malfaiteurs, casqués, et armés de barres de fer et de couteaux , a pu faire irruption dans une salle de permanence, y pratiquer des déprédations et s’en prendre aux personnes présents, et en blessant plus d’une dizaine ?
Comment a-t-on violer si gravement ce sanctuaire qu’est un établissement d’enseignement ? Certes, ce n’est pas la première fois que les lycées sont victimes d’attaques, mais jamais d’une telle ampleur. Il semblerait qu’à l’arrière-plan se situerait la rivalité amoureuse de deux bandes rivales, cherchant à administrer une leçon à l’autre…
Quoi qu’il en soit, il faut repenser le système de sécurité des écoles, des collèges et des lycées. J’ai entendu hier soir des adolescents, élèves de l’établissement, dire leur effroi quand l’attaque se produisit. Les écoles sont en général des lieux de sérénité et de vivre harmonieuse en commun, même si les tensions sociales et familiales ont tendance, ces derniers temps, à se transporter dans les lieux de scolarité : les enseignants se trouvent alors victimes d’agressions car les élèves, troublés par le mal vivre et des familles éclatées se vengent de leur malaise croissant en s’en prenant à leurs enseignants dans lesquels ils veulent des agents de la société qui les opprime ou ne les reconnaît pas…
C’est une profonde injustice : enseigner est le plus beau métier du monde, même si nos sociétés le dévalorisent constamment. Dispenser le savoir, aider à mieux vivre, à mieux respirer, former les jeunes esprits, c’est une chose merveilleuse.
C’est toujours avec une émotion non feinte que je me souviens de certaines choses apprises en commun avec mes défunts maîtres : des leçons de philosophie, des règles de philologie allemande, des cours magistraux en Sorbonne etc… Ces hommes et ces femmes étaient modestes et dévoués : je me demande ce qu’ils diraient s’ils avaient assez vécu pour voir ce qui se passe aujourd’hui.

Les commentaires sont fermés.