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EAN-CLAUDE MAURICE : SI VOUS LE REPETEZ, JE LE DEMENTIRAI… CHIRAC, SARKOZY, VILLEPIN. PLON, 2008

JEAN-CLAUDE MAURICE : SI VOUS LE REPETEZ, JE LE DEMENTIRAI… CHIRAC, SARKOZY, VILLEPIN. PLON, 2008

Il s’agit des souvenirs d’un grand journaliste, ancien responsable du Journal Du Dimanche qui a pu recueillir els confidences de trois grands dirigeants politiques qui n’étaient toujours d’accord entre eux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le livre, plutôt bien écrit et mesuré, hormis quelques endroits que l’auteur a laissé tels quels pour donner un peu de piment au récit,  commence par des rencontres discrètes mais régulières avec Jacques Chirac, à l’Elysée.  Il est l’auteur de la phrase qui sert de titre à l’ouvrage

JEAN-CLAUDE MAURICE : SI VOUS LE REPETEZ, JE LE DEMENTIRAI… CHIRAC, SARKOZY, VILLEPIN. PLON, 2008

Il s’agit des souvenirs d’un grand journaliste, ancien responsable du Journal Du Dimanche qui a pu recueillir els confidences de trois grands dirigeants politiques qui n’étaient toujours d’accord entre eux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le livre, plutôt bien écrit et mesuré, hormis quelques endroits que l’auteur a laissé tels quels pour donner un peu de piment au récit,  commence par des rencontres discrètes mais régulières avec Jacques Chirac, à l’Elysée.  Il est l’auteur de la phrase qui sert de titre à l’ouvrage
Le livre est intéressant mais n’apporte pas de révélations fracassantes, sauf, peut-être en ce qui concerne un dîner mémorable au restaurant de Deauville Cyros où le président de la République, alors ministre du gouvernement Raffarin, connaît de très vifs emportement devant ses amis, comme par exemple Arnaud Lagardère.. Et c’est ce qui frappe dans ce livre : le grand absent n’est autre que Jean-Pierre Raffarin, évoqué une ou deux fois, tout au plus.
L’ennui avec ces livres de journalistes, même lorsqu’ils sont doués et bien informés, c’est qu’on ne voit pas ce qu’ils apportent de nouveau à ceux qui passent au crible la presse quotidienne… Peut-être quelques témoignages dans les coulisses du pouvoir, par exemple, tel homme politique important dévisageant dans un salon d’apparat de Matignon une statuette africaine qui, à l’évidence, ne l’inspire guère. Et on le comprend. Ou encore des façons d’être, de jugements à l’emporte-pièce. Visiblement pas un livre de ni pour philosophes…
On discerne sans mal celui des trois qui a les faveurs de l’auteur, un homme talentueux, cultivé et humain, n’hésitant pas à détourner un convoi officiel pour se rendre au chevet d’un acteur ami, à l’article de la mort.
Le problème avec le pouvoir, tous les pouvoirs, c’est d’en user avec modération et bienveillance.

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