BARACK OBAMA EN EUROPE
Les nuages semblent s’amonceler sur le ciel européen, surtout en ce qui concerne les relations avec les USA. Ceux qui s’emportaient d’enthousiasme pour le président américain nouvellement élu ne vont pas tarder à constater qu’il va défendre les intérêts de son pays plus que toute autre chose. Ce qui est normal, mais rejoint cependant les craintes exprimées sur ce même blog durant la campagne électorale.
BARACK OBAMA EN EUROPE
Les nuages semblent s’amonceler sur le ciel européen, surtout en ce qui concerne les relations avec les USA. Ceux qui s’emportaient d’enthousiasme pour le président américain nouvellement élu ne vont pas tarder à constater qu’il va défendre les intérêts de son pays plus que toute autre chose. Ce qui est normal, mais rejoint cependant les craintes exprimées sur ce même blog durant la campagne électorale.
Ce G 20 doit absolument réussir et en fait sur les volets de la régulation et de la relance. Mais là encore, nous relevons le divorce entre les deux rives de l’Atlantique : la démesure des moyens américains mis en œuvre et le caractère bien plus limité de l’intervention européenne.
A Londres le président américain va s’attacher à coordonner son attitude avec les Britanniques pour préserver une certaine vision du monde et des relations entre les deux continents et il y a fort à parier que le couple franco-allemand va tenter, de son côté, de peser.
Est-ce que ce sera suffisant ? On l’espère. Mais il faut qu’il y ait des résultats, faute de quoi, le situation se radicalisera. On est très inquiet de constater que les salariés n’hésitent plus à recourir à des méthodes d’un autre âge pour sauver leur emploi. Ce qui est légitime. Mais il ne faudrait pas que leur désarroi leur pousse vers des comportements coupables : séquestrer des cadres ou des dirigeants n’est pas la solution. D’un autre côtés, les pouvoirs publics ne disent pas assez que l’économie mondiale, et donc les économiques nationales sont en train de changer, qu’il y aura des secteurs à naître et que d’autres, hélas, vont disparaître. Et évidemment, ce n’est pas jamais agréable. Il faudra donc amortir ce choc et penser à ceux qui doivent se reconvertir ou aller à la retraite. On en revient au rôle de l’Etat-Providence.
Pensons qu’aux USA il n’y a pas, comme en Europe, d’assurance-chômage comme dans le vieux monde…
Ce serait vraiment dramatique que le G20 ne réussisse pas. Les négociations risquent d’être dures. Et tout sera mis sur la table : depuis l’économie jusqu'à l’Afghanistan…
Notre avenir se joue à Londres dès ce soir.