LA MORT DE MAURICE DRUON, MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
Maurice Druon nous a quittés. Il laisse un grand vide, de l’aveu même de Madame Hélène Carrère d’Encausse, elle aussi d’origine russe, et qui lui avait succédé au poste très envié de Secrétaire perpétuel sous la Coupole.
Âgé de près de 91 ans, né à Paris en 1918 il reçut le prix Goncourt en 1948 ; à un âge extrêmement jeune. Membre de la Résistance, militant gaulliste inflexible, il fut un élu parisien et aussi ministre de la culture sous Georges Pompidou et Pierre Messmer qu’il retrouvera plus tard comme Chancelier de l’Institut de France et membre de l’Académie Française.
LA MORT DE MAURICE DRUON, MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
Maurice Druon nous a quittés. Il laisse un grand vide, de l’aveu même de Madame Hélène Carrère d’Encausse, elle aussi d’origine russe, et qui lui avait succédé au poste très envié de Secrétaire perpétuel sous la Coupole.
Âgé de près de 91 ans, né à Paris en 1918 il reçut le prix Goncourt en 1948 ; à un âge extrêmement jeune. Membre de la Résistance, militant gaulliste inflexible, il fut un élu parisien et aussi ministre de la culture sous Georges Pompidou et Pierre Messmer qu’il retrouvera plus tard comme Chancelier de l’Institut de France et membre de l’Académie Française.
Neveu de Joseph Kessel, il composa le Chant des partisans qui a marqué le vécu et le penser de la France libre et de la France tout court. Son nom devint absolument célèbre après qu’il eut fait porter à l’écran (la télévision) l’histoire des rois maudits.
Ce fut un grand monsieur. Il garda vivantes ses origines russes. Et lorsque Vladimir Poutine s’est rendu à Paris, il y a plus de deux ans, il se rendit au domicile de l’académicien pour lui rendre hommage et s’entretint avec lui en langue russe.
L’hommage de la France est unanime. Le Figaro a commencé par lui rendre un rapide hommage un petit cahier qui lui est consacré. Mais d’autres contributions plus substantielles suivront. Nous en ferons de même, plus tard.
Un petit fait personnel attestant la délicatesse et le raffinement de ce grand monsieur : peu avant me vote de l’Académie pour l’attribution du fauteuil du cardinal Lustiger, il m’avait un mot empreint de délicatesse et de courtoisie. Deux mots qui perdent de leur sens, chaque jour un peu plus mais que des hommes comme Maurice Druon ont incarné à merveille.